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Un étudiant tchèque en France : « Les manifestations, c'est le folklore français »

19 avril 2006

Lors de sa visite d'une journée en France, jeudi dernier, le ministre tchèque des Affaires étrangères a rencontré de nombreux étudiants. Avant Dijon, en Bourgogne, où il a rendu visite aux jeunes Tchèques qui étudient au lycée Carnot et à la succursale de Sciences-Po Paris, Cyril Svoboda avait été reçu dans la matinée à l'ambassade de République tchèque à Paris où une trentraine d'étudiants tchèques du programme européen ERASMUS l'attendaient. Parmi eux, Pavel Mackovic, futur architecte, qui a fait part de ses impressions sur son séjour dans la capitale française au micro de Radio Prague :
« J'ai choisi la France car je parle la langue et c'est un pays que j'aime bien. En plus, il n'y a pas beaucoup de monde qui parle français en République tchèque, il n'est donc pas trop difficile d'obtenir une bourse pour étudier en France. »
-Votre séjour en France pourra-t-il vous apporter un plus dans votre parcours d'étudiant mais aussi plus tard dans votre vie professionnelle ?
« Je pense plutôt que d'être sur place est l'occasion de découvrir et de sentir l'esprit du pays et de Paris. Sur le plan professionnel, je ne sais pas car on ne travaille pas trop à l'école ici, il y a moins de matières que chez nous et le travail n'est pas aussi difficile. A Prague, on attend plus des étudiants. »
-Avez-vous l'occasion d'évoquer des sujets d'actualité avec les étudiants français et avez-vous noté des regards différents sur des thèmes particuliers ?
« Je fais des études d'architecture, donc la politique et tout ça, ce n'est pas trop mon truc. Je suis plutôt ici pour la ville. »
-Y a-t-il quelque chose qui vous a surpris lors de votre arrivée dans la façon de vivre, de penser et de concevoir les choses des Français ?
« Oui ! Avec les Français, j'ai des bonnes comme des mauvaises expériences. Ce qui m'a étonné, c'est qu'on attend toujours les Français. On attend les professeurs, on attend les étudiants... Ce qui est difficile, c'est le contact avec l'administration. Quand on veut faire quelque chose, c'est toujours difficile. Masi d'un autre côté, les Français sont assez intéressés par les étrangers, par les Tchèques et les gens des pays de l'Est. C'est difficile à dire à quoi exactement, mais d'une manière générale ils s'intéressent à notre vie, à ce qui se passe dans notre pays. Tout le monde connaît et adore Prague. Les gens connaissent aussi Mucha, Kafka et bien sûr Kundera. C'est ce qui est le plus connu. »
-Les manifestations qui ont lieu actuellement contre le CPE ont-elles également touché votre école ?
« Non, pas trop. Chaque mardi, c'est fermé, mais les autres jours, elle fonctionne normalement. »
-Personnellement, qu'en pensez-vous ?
« Je pense que la manière de dire que ça ne plaît pas est un peu exagérée. Je trouve cela un peu bizarre parce que si c'est une mesure qui concerne les étudiants, pourquoi les métros et les autobus sont aussi en grève ? C'est ce que je ne comprends pas. »
-Pensez-vous qu'un tel mouvement soit possible en République tchèque ?
« Non, pas du tout. Je pense que c'est un folklore français et parisien. »
-Et ça vous plaît ?
« Pfff... Pas trop. »

lu sur: www.radio.cz

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posted by urbanohumano, 22:23

1 Comments:

mmm...

Dissocier architecture et politique, je ne suis pas sûr que cela soit très réaliste.
L'architecture est un art particulièrement politique dès qu'il touche à l'espace public, et encore plus lorsqu'il s'agit d'un aménagement urbain.

Mais j'imagine que les propos doivent être nuancés dans le cadre de cette interview. :)
commented by Anonymous Anonyme, 4:25 PM  

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