Etudier à Liverpool
23 février 2007
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
Avant tout le goût de l’aventure. Depuis mes 15 ans je savais que je voulais étudier 1 an à l’étranger au cours de mes études supérieures. Je n’avais pas encore choisi ma destination, mais l’envie de partir et de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre était là. J’ai mûri ce projet dans ma tête pendant quelques années, puis quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté dessus.
Pourquoi as-tu choisis d’étudier en Angleterre ?
A vrai dire, j’avais le choix entre 3 pays : Angleterre, Allemagne et Danemark. Dans l’idéal j’aurais aimé partir dans les 3, mais comme ce n’était pas possible, j’ai dû choisir. J’ai choisi l’Angleterre car je voulais travailler mon anglais et pouvoir le parler couramment. Je savais que cette langue me serait indispensable pour ma future profession, j’ai donc choisi de mettre toutes les chances de mon côté en partant en Angleterre. En plus, je connaissais quelqu’un qui était en ERASMUS en Angleterre, et après avoir visité cette personne et eu un aperçu de la vie d’étudiant ERASMUS en Angleterre, le doute n’était plus permis : c’était LA destination idéale pour moi !
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Mon arrivée s’est plutôt bien passée. Je suis partie avec une fille de ma promo que je connaissais peu, donc on a bien sympathisé durant le voyage, bien galéré aussi avec nos sacs qui pesaient trois tonnes…. Arrivées à Liverpool, un sentiment dur à décrire s’est emparé de nous : un mélange de peur et d’excitation je crois, et puis un peu la sensation d’être perdues aussi. On est arrivées à l’aéroport de Liverpool, et après on a dû se débrouiller pour aller chez nous. On a tenté le bus, on avait nos plans avec nous, et on a demandé au chauffeur : « On est là, on veut aller là, on descend où ? » Et là, le chauffeur nous répond : « Je n’en ai aucune idée ! » Bon, ça commence bien…. On monte quand même et on fait un peu le tour de la ville, on regarde, mais comme on ne connaît rien, on ne sait pas où on est, ni même si on est dans la bonne direction. On se débrouille quand même pour descendre à l’arrêt qui est le plus proche de notre résidence universitaire. Ensuite on demande notre chemin aux passants, et on arrive enfin devant la résidence…qui est encore en travaux !! Panique, je me voyais déjà vivre entre les maçons et les plâtriers !!! Finalement il n’y avait qu’une petite partie en travaux, le reste était fini et aménagé, ouf !
As-tu eu du mal à trouver un logement ?
Non, ça a été très facile de trouver un logement, car les facs en Angleterre ont toutes un service destiné à aider les étudiants étrangers à se loger. Ma fac m’avait envoyé quelques brochures de résidences étudiantes à Liverpool, j’ai donc fait mon choix bien avant mon départ.
As-tu réussi à facilement te faire des amis ?
Oui, contrairement à ce qu’on dit, j’ai trouvé les Anglais très accueillants. Je me suis très vite bien entendue avec mes colocataires, qui faisaient des efforts pour discuter avec moi bien que je ne comprenais pas la moitié de ce qu’on me racontait. J’ai aussi fait beaucoup de connaissances à la fac, essentiellement des étudiants étrangers, et pas mal de Français, j’avoue… Finalement, je me suis bien faite à ma nouvelle vie et je me suis fait des amis rapidement.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté ?
Ma rentrée à John Moores University s’est déroulée mieux que je ne l’espérais : on a passé une journée entière entre étudiants ERASMUS, on nous a fait visiter les lieux, expliqué le fonctionnement de l’université, on a rencontré pas mal de profs, et on a même eu droit à une intervention d’un membre de la police sur la sécurité ! Puis les dirigeants de la fac nous ont donné quelques conseils pour que notre année se passe bien : travailler un peu, s’amuser beaucoup !!! Conseils que nous avons suivis à la lettre…. C’est vraiment agréable comme rentrée parce que dès le premier jour on se sent rassuré, on sait que si on a le moindre problème on peut aller voir les profs et/ou les dirigeants de la fac, qui nous aideront.
Qu’est-ce qui t’a changé dans l’université de John Moores ?
Tout d’abord, les lieux en eux-mêmes. Ma fac était en fait un ancien couvent. D’ailleurs à Liverpool, il y a beaucoup d’anciens monuments religieux reconvertis en d’autres choses.
L’organisation est aussi très différente : j’ai pu choisir mes cours, les horaires auxquels je voulais y aller, etc…. C’est un système assez différent du système français, mais pas plus mal.
As-tu consulté un classement pour connaître la réputation de John Moores University à Liverpool ?
Oui, j’ai jeté un œil juste par curiosité. L’université ne figurait pas dans le top 10, mais honnêtement ça ne m’a pas empêchée de partir, ni d’être contente de mon séjour.
Quel type de cours as-tu suivi ?
J’ai pu choisir mes cours, mais il fallait quand même que ce soit des cours en relation avec mes études (LEA anglais-allemand). J’ai donc choisi des cours d’économie générale, de management, de gestion, de traduction, etc…
Les conditions de vie à Liverpool sont-elles faciles ?
Oui, c’est plutôt agréable de vivre à Liverpool. Je crois que c’est la ville la moins chère d’Angleterre, ou du moins l’une des moins chères. Disons que niveau alimentation c’est à peu près pareil qu’en France. En revanche, les loyers sont exhorbitants, mais les vêtements, les chaussures et les sorties ne sont pas trop chers, heureusement !
D’un point de vue météorologique, hé bien que dire ? Il ne fait pas super beau, mais il ne pleut pas non plus tous les jours. Il fait un peu froid et il y a beaucoup de vent, mais on s’habitue plutôt vite.
Sinon les gens sont très sympas, même si on a du mal à les comprendre car ils ont un accent vraiment très particulier.
Quel plat recommandes-tu ?
Je n’apprends rien à personne en disant que les Anglais et la gastronomie ça fait deux, mais il y a quand même des plats sympas. Perso, j’aime bien le Fisherman’s pie, c’est une sorte de hachis Parmentier mais fait avec des morceaux de poisson blanc à la place de la viande.
Sinon vous pouvez vous faire plaisir avec les desserts : cookies et muffins en tous genres, sponge pudding, etc…. Ah oui, et bien sûr, les Müller corner, ce sont des yaourts agrémentés de céréales ou de pépites de chocolat, ou de coulis de fruits, etc…. délicieux !
Parle-nous un peu des anglais ?
Les Anglais ont une mentalité très différente de la nôtre, qui peut paraître bizarre, voire choquante au début, mais on s’y fait vite. En fait ce sont des petits paniers percés qui sont tout le temps à découvert mais qui ne s’arrêtent jamais de dépenser à tout va. Ils sont très sympas, très accueillants, et très cools. Ils ont le sens de la fête, ils sortent tous les soirs, sont dans un état lamentable tous les soirs, mais frais et dispos tous les matins (je n’ai encore pas compris comment ils faisaient !). Ils ont parfois un look bizarre, mais ils ne s’intéressent pas à ce que les gens peuvent dire et penser d’eux.
Le truc à faire à Liverpool ?
Il y a beaucoup de choses à faire à Liverpool, c’est impossible de s’ennuyer. Quand on a du temps libre, on peut faire du shopping dans les très nombreuses boutiques ouvertes 7 jours / 7, visiter les musées (tous gratuits), ou encore se promener sur les docks et faire une petite traversée en ferry. Pour les amateurs de foot il y a bien sûr l’incontournable stade Anfield road et Goodison Park, où on peut voir de beaux matchs et des supporters marrants.
lu sur: www.jbyb.net
Lancement du site Traitederome.fr
22 février 2007
A la demande du gouvernement français et de la Représentation française de la Commission européenne, le Centre d'information sur l'Europe a lancé le site www.traitederome.fr, inauguré par le Comité d'honneur du Traité de Rome.
Lancé le 20 février 2007, le site :
- Rappelle l'histoire de la construction européenne de ses origines à nos jours : les premiers rapprochements de l’après-guerre, la fondation de la Communauté Economique Européenne (CEE), ses objectifs, la responsabilité de la France dans cette entreprise, et ce que la signature du traité signifie dans l'Europe d'aujourd'hui.
- Propose des documents historiques exceptionnels : reproductions d’archives diplomatiques inédites, enregistrements vidéo, nombreuses photographies - à la disposition du public et des enseignants.
- Rassemble les contributions de grands acteurs et témoins de l’aventure européenne : un entretien (vidéo) avec Maurice Faure, ancien secrétaire d’Etat, signataire du Traité, ouvre ce cycle de tribunes signées d’écrivains, de personnalités politiques et de journalistes.
Le site est partenaire du concours "Jeunes Reporters d’Europe", organisé par la chaîne France 24. Il diffusera les meilleures vidéos réalisées par des jeunes de 16 à 26 ans sur le thème "Sur les traces du Traité de Rome".
lu sur: www.touteleurope.fr
Etudier à Budapest
19 février 2007
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
Comme beaucoup, j’avais le cliché de "l'Auberge Espagnole" en tête avec tout ce que cela induit : la possibilité de rencontrer des gens issus des quatre coins du monde dans une ambiance plutôt décontractée (une année en Erasmus est rarement très intensive, je ne vous apprends rien !) et découvrir une autre culture.
Pourquoi as-tu choisis d’étudier à Budapest ?
Avant de partir, quand je répondais aux gens qui demandaient où je partais, souvent la réaction à ma réponse était « La Hongrie ??? » avec des yeux grands ouverts. J’avais déjà une justification à ça et elle est encore plus vraie : le voyage ! Budapest est le tremplin parfait pour visiter tous les pays de l’Europe de l’Est (Autriche, République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Serbie, Bosnie, Croatie, Slovénie) et pourquoi pas un peu plus loin ? La vie et particulièrement les moyens de transports y sont moins chers qu’ailleurs ; équipé d’une bonne tente il est possible de partir en vadrouille tous les week-ends, ce que j’ai essayé de faire au maximum. Autre avantage : je voulais améliorer mon anglais et ici les cours sont dispensés en Anglais. Certes, il n’est pas toujours évident de se retrouver dans un pays où l'on ne parle pas du tout la langue (le Hongrois est particulièrement difficile), mais les bases finissent par venir et la plupart des commerçants ont un anglais correct. Le fait de n’être qu’avec des étudiants étrangers (250 rien que dans mon université, la B.M.E.) permet de réellement rencontrer des gens des quatre coins du monde ; bien sûr, se mélanger avec la population locale demande un peu plus d’efforts.
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Je suis venu avec un autre étudiant de mon université directement depuis Lille, en voiture, et via la Belgique, l’Allemagne et l’Autriche...le tout en 15 heures. Donc peu d’appréhension sur les conditions de l'arrivée, je dirais même plutôt de l’impatience d’arriver ! Evidemment, rien ne se déroule jamais comme prévu dans ce genre de situations et l’hôtel où j’avais réservé, et où je devais retrouver les autres étudiants de mon université Hongroise, avait perdu ma réservation et j’ai dû me trouver un autre hôtel ailleurs. Sinon très rapidement, après quelques bières partagées dans les pubs de Budapest le processus d’intégration était lancé !
As-tu eu du mal à trouver un logement ?
Comme je le disais précédemment, j’ai dormi les premiers jours au Martos Hostel (au Sud de Buda près du quartier Gélert), hôtel certes un peu glauque mais qui a l’avantage d’être abordable (10€ la nuit) et vous êtes sûr de toujours y trouver de la place. Une semaine après seulement, et quelques recherches sur Internet, j’emménageais avec un Allemand et un Franco-Allemand. Les prix dans le centre ville sont très acceptables pour des étrangers (entre 200 et 250€ par mois tout compris) ; mais cela reste très cher pour les Hongrois qui, dans l'ensemble, pratiquent peu la location.
As-tu réussi à facilement te faire des amis ?
Les soirées, organisées par les étudiants hongrois responsables de notre intégration, nous ont permis de très rapidement rencontrer beaucoup de monde.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté ?
La première semaine à l’Université Technologique et Economique de Budapest consiste à remplir des documents administratifs, choisir ses matières et rencontrer ses professeurs. L’encadrement est vraiment parfait et on se laisse guider sans rencontrer aucun problème. Impressionnant de voir d’ailleurs que le système est si bien rôdé puisqu’il y a tout de même 250 nouveaux étudiants à gérer !
Qu’est-ce qui t’a changé à l’Université Technologique et Economique de Budapest ?
Ici mon rapport avec les professeurs était très différent. En France il y a vraiment une relation professeur-élève très marquée avec le respect qui est censé en découler. Ici on peut quitter le cours quand on veut, y compris pour répondre au téléphone ; le professeur s’excuse de vous annoncer que vous avez raté votre examen et est sincèrement désolé pour vous... Cela change beaucoup de cette impression d’être quelque peu infantilisé en France (tout du moins dans mon université en France), mais l’excès inverse virant au clientélisme n’est pas forcément mieux !
As-tu consulté un classement pour connaître la réputation de l’Université Technologique et Economique de Budapest ?
Non, l’échange était organisé par mon université Française.
Quel type de cours as-tu suivi ?
Etudiant ingénieur en informatique en France, j’ai ici aussi suivi des cours d’informatique avec la particularité de se retrouver à 5 par cours ! Très impressionnant au début mais efficace pour progresser quand une matière vous intéresse.
Les conditions de vie à Budapest sont-elles faciles ?
Economiquement bien sûr la vie est vraiment moins chère qu’en France, même si les différences tendent à se réduire avec l’arrivée prévue de l’Euro en Hongrie. Météorologiquement je m’attendais à un hiver rigoureux, mais je crois que cette année particulièrement chaude a changé la donne. La vague de froid arrivera sûrement en Janvier ou Février où cela risque d’être beaucoup moins drôle. J’ai aussi été étonné par le peu de précipitations, environ 5 jours de vraie pluie seulement en plus de 3 mois !
Quel plat recommandes-tu ?
La traditionnelle soupe « Goulash », ou toutes les langos, sorte de pain frit avec crème fraîche et oignons. Les habitudes alimentaires sont réellement différentes : le rayon "saucisses" des supermarchés est sans fin ; en revanche, je vous souhaite du courage pour trouver ne serait-ce qu’un steak haché !
Parle-nous un peu des Hongrois ?
Budapest n’est pas vraiment représentative du reste de la Hongrie, et les Hongrois sont vraiment très semblables aux Français, au moins dans leur apparence. Peuple réputé assez pessimiste et peu souriant, ce qui n’est pas complètement faux à Budapest...mais dans ce cas que dire de Paris ? Ce qui m’a surpris est leur politesse. Toute femme de plus de 40 ans ou toute personne âgée se verra proposer une place assise dans un tram bondé, y compris par le petit jeune chargé d’un gros sac à dos. Les Hongrois ne sont pas non plus de gros stressés prêts à courir pour attraper le métro qui commence à fermer ses portes : peu importe, un autre arrive après. Toujours dans le métro, et particulièrement avec l’hiver, le nombre de sans domicile est très, très impressionnant : au moins une dizaine par station de métro. Les soirs particulièrement froids, les bus de nuit se transforment en dortoirs ambulants où les SDF viennent passer un bout de leur nuit au chaud. Que cela ne vous fasse pas croire qu’il y a une quelconque insécurité à Budapest : je ne me suis rarement senti aussi serein qu’ici. Peu importe l’heure à laquelle je rentre chez moi, je n’ai strictement jamais senti le moindre sentiment d’agressivité à mon égard ; il en est de même pour mes amies qui ne se posent plus de question pour rentrer seules le soir.
Le truc à faire à Budapest ?
Enormément de choses à faire à Budapest ! Pour deux jours typiquement hongrois, je dirai : prendre une pâtisserie aux magasins Princess qui se trouve dans toutes les stations de métro, emprunter la ligne jaune (premier métro d’Europe à la fin du XIXème siècle) en direction des bains de Széchény où, dans une eau à 38°C, vous aurez le choix entre une partie d’échec et un massage. Rien de tel qu’une petite promenade dans l'un des espaces verts de Budapest (l’Ile Marguerite sur le Danube ou l’ascension de la colline sur laquelle se trouve la citadelle et d’où vous aurez une vue imprenable sur Budapest), avant de s’asseoir au chaud dans l'un de ses restaurants qui servent des spécialités hongroises et où l’on peut se remplir le ventre pour 6€. Direction le Szimpla ou un autre pub alternatif du même genre pour y boire un vert de Palinka, eau de vie hongroise. S'il ne fallait retenir qu’une chose à faire, bien sûr ce serait les bains, et non pas Gellert comme il est écrit dans de nombreux guides, mais Széchény au Nord-est de la ville.
Merci Frédéric ! Pour toute question, vous pouvez lui poster des commentaires et nous lui ferons suivre. Merci.
Pour tous ceux qui souhaitent en voir davantage sur Budapest, nous vous invitons à parcourir son Blog.
Si vous souhaitez des informations sur le fonctionnement du système éducatif et des formalités d'admission en Hongrie.
Un troisième cycle à l’étranger ?
13 février 2007
Le programme Erasmus
L'entrée en troisième cycle est le moment idéal pour mettre les voiles. En effet, nombre de pays ne délivrent pas de diplôme supérieur avant trois à six ans d'études. Votre démarche sera d'autant plus judicieuse si vous dénichez une formation réellement en phase avec votre projet professionnel. À ce stade, fini les séjours linguistiques pour « prendre l'air » ! Parmi les multiples dispositifs disponibles en la matière, le plus connu demeure sans conteste le programme d'échanges Erasmus, qui permet de passer de trois mois à un an dans un autre pays de l'Union européenne, quelle que soit la filière d'études, avec reconnaissance du cursus suivi à l'étranger par l'établissement d'origine.Les masters binationaux
Autre alternative : les cursus intégrés, ou masters binationaux, encore peu nombreux, devraient se développer avec l'harmonisation européenne. Programmes de formation instaurés par un établissement français en collaboration avec une ou plusieurs universités étrangères, ils proposent des périodes d’études alternées dans chacun des établissements partenaires, avec souvent un double diplôme à la clé. Pour la rentrée 2004, l'université de Nantes propose ainsi un master professionnel mention communication et médiations culturelles au profil international : « C'est une formation destinée aux linguistes, qui implique un semestre dans l'une de nos universités partenaires en master 1, et un semestre en stage à l'étranger en master 2, explique son responsable, Patrice Neau. Pour l'instant, nous ne délivrons pas de double diplôme, mais le caractère international de ce cursus est un atout certain. »lu sur: www.letudiant.fr
Libellés : erasmus, etranger, europe, université
Erasmus à Rome: experience
11 février 2007
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
J'ai su en première année que la faculté offrait la possibilité d'aller étudier à l'étranger, cette idée me plaisait beaucoup mais je n'y pensais pas plus que ça, même en seconde année. C'est à la mi-décembre 2005, en troisième année, que je me suis dit : "et si j'allais voir quand se déroulent les inscriptions ?". Il se trouvait qu'elles étaient justement en cours ; j'ai ainsi rempli et rendu mon dossier en deux jours. Autant dire que je n'ai pas eu le temps de me poser de questions, j'ai foncé ! J'avais soudainement envie de découvrir autre chose, de me bousculer un peu peut-être, de sortir du confort de mon université, de ma langue... de partir à l'aventure !!
Pourquoi as-tu choisi d’étudier à Rome ?
J'ai des origines italiennes, donc j'avais envie de savoir parler cette langue que je trouve très belle ! Je fais du théâtre aussi, et je me disais que dans le pays de la "commedia dell'arte" je pourrai me faire plaisir. J'avoue que sur ce plan je suis un peu déçue...
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Pour ce qui est du logement je n'ai pas eu de problème, vu que mon père possède un appartement à une demi-heure de Rome. Cependant, plusieurs amis ont passé leurs premières nuits dans une auberge de jeunesse, ce qui est le plus avantageux pour des petits étudiants fauchés. :-) Le premier jour n'a pas été très facile (d'autant plus que je laissais mon copain) mais je me suis vite adaptée. J'avais une petite base d'Italien, ce qui m'a aidé. Et pratiquer la langue est vite devenu quelque chose de motivant : c'est super d'apprendre à se débrouiller dans une langue étrangère !
As-tu eu du mal à trouver un logement ?
Et bien non... Vu que j'ai un appartement familial.
As-tu réussi à facilement te faire des amis ?
Assez facilement oui. Plusieurs soirées Erasmus ont été organisées par l'université et la ville de Rome, donc forcément ça crée des liens ! Cependant beaucoup sont Français, il est vrai. A côté de ça, il y a l'association Erasmus qui nous fait rencontrer encore d'autres personnes ; et puis d'autres étudiants pendant les cours aussi bien sûr.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté et qu’est-ce qui t’a changé ?
Je suis à l'université "La Sapienza", comme la plupart des Erasmus. Je ne connais pas le nombre exact d'élèves mais c'est une grande fac (la plus grande d'Europe apparemment). La rentrée a commencé par un test d'italien (sympa l'accueil !) assez pénible, de par la mauvaise organisation (je confirme, les Italiens sont mal organisés !) et le temps passé à attendre mon tour pour l'oral. J'ai mis un temps fou à établir un emploi du temps correct, mais une fois dans le bain, on s'y fait !
Qu’est-ce qui t’a changé dans l’université de "La Sapienza" ?
Tout d'abord, le fait de choisir mes cours toute seule. Sans aucun repère, j'ai du choisir mes cours, et faire en sorte qu'ils ne se chevauchent pas (ce qui n'est pas toujours chose facile !). Aussi le fait qu'il n'y ait pas assez de place pour tout le monde dans les salles de cours. Et bien sûr suivre mes cours en Italien. Au début ce n'est pas facile mais on s'y fait assez vite, surtout que les professeurs ,d'une manière générale, parlent assez clairement et assez lentement.
As-tu consulté un classement pour connaître la réputation de "La Sapienza" ?
Non, c'était la seule université proposée pour les étudiants partant à Rome avec Erasmus dans ma section : Arts du Spectacle.
Quel type de cours as-tu suivi ?
Un cours d'Italien obligatoire pour les Erasmus (le fameux test de langue du premier jour, qui sert à nous mettre dans un groupe de niveau pour ce cours) qui compte dans nos crédits, ainsi que des cours sur le théâtre.
Les conditions de vie à Rome sont-elles faciles ?
Économiquement, Rome n'est pas la ville la plus adaptée pour les étudiants, forcément vu que c'est une capitale ! Comptez à peu près 250 euros pour une chambre double et 350 pour une chambre simple par mois. Au niveau des courses alimentaires, c'est vrai que c'est peut-être un peu moins cher qu'en France, mais dès que l'on veut boire un verre en terrasse, attention ! J'ai réussi à payer 2 tramezzini (sandwich triangulaire dans du pain de mie) 6 euros car j'étais assise en terrasse ! Sinon, les restaurants sont relativement bon marché : j'ai pu trouver un restaurant qui proposait une formule à 7 euros avec entrée, plat et boisson. Ce n'était pas mauvais du tout. Par contre, faites attention car ils ne comptent ni les couverts ni le service dans les prix... Il vous faudra aussi rajouter l'eau ; donc la note peut vite monter. Mais en général, même avec tout ça on s'en sort bien !
Les conditions météorologiques de Rome sont très agréables, on a eu un été indien jusqu'en novembre... L'hiver est beaucoup moins froid qu'en France, plus humide toutefois.
Quel plat recommandes-tu ?
Je recommande les "spaghettis alle vongole" (aux coques), j'en raffole ! Vous en trouverez dans quasiment tous les restaurants. Pensez aussi à goûter la Grappa (digestif très fort mais typique) et le limoncello, digestif à base de citrons (assez sucré).
Parle-nous un peu des Romains ?
Les Romains me font vraiment bonne impression ! Ils ont toujours été agréables jusqu'à maintenant, que ce soit pour une information, ou encore une petit discussion dans le bus, j'ai l'impression qu'ils sont très ouverts. Une personne a même appelé un ami pour nous indiquer la direction à prendre, car lui ne la connaissait pas !
J'ai toutefois rencontré des "cas particuliers" à la fac : en entendant que nous étions françaises, deux étudiants se sont approchés de mon amie et moi , et nous avons eu droit à : "Vous êtes françaises ? On vous met un coup de tête alors, il parait que l'on dit bonjour comme ça en France !" Oui oui très drôle... Ils ont ensuite commencer à nous parler de la politique : " Moi ce qui m'énerve c'est que vous, les Français, vous êtes très forts pour nous casser du sucre sur le dos (bon j'adoucis un peu). Non seulement dans "Le Monde" vous êtes toujours en train de parler de Berlusconi, à dire que l'on était gouverné par un fasciste, mais vous avez bien fait passer le Pen au deuxième tour et c'est pas pour ça que l'on en parle dans le "Corrierre della serra" (journal). C'est bien facile de critiquer les autres..." bref une discussion très pénible car ils nous ont un peu craché leur venin... Mais ça a été la seule fois.
Le truc à faire à Rome ?
Et bien : se promener, et pour ça j'adore le "Trastevere", un petit quartier avec plein de petites rues, très mignonnes pleines de lierre et de lumière la nuit ! J'aime vraiment ce quartier ! C'est une ville pleine de verdure, c'est vraiment agréable !
As-tu une information, un avertissement essentiel à formuler à un étudiant français avant qu'il ne s'envole pour Rome ?
D'après moi, les choses nécessaires à faire dès son arrivée à Rome : aller voir sa responsable Erasmus Italienne, faire les démarches pour son code fiscal, et aller s'inscrire à l'Association Erasmus. Je ne parle pas du logement, ça semble évident ! Et bien sûr, mettez-vous en tête que de cette année, vous allez vous en souvenir très longtemps !
Merci Charlyne ! Pour toute question, vous pouvez lui poster des commentaires et nous lui ferons suivre.
Pour tous ceux qui souhaitent en voir et savoir davantage sur Rome et la vie Erasmus, nous vous invitons à parcourir son Blog.
Libellés : erasmus, experience, rome
Video d'un ancien étudiant pour les 20 ans d'Erasmus
04 février 2007
Je vous conseille vivement de regarder cette vidéo dans laquelle il nous fait partager son séjour. En effet, malgré le fait qu'elle remonte à plusieurs années, cette expérience semble encore très ancrée dans sa mémoire.
Cette vidéo est la preuve que le programme d'échange Erasmus est aujourd'hui un pillier majeur de l'Education Européenne. Les 2 points qui me paraissaient vraiment intéressants :
- le fait de voir à quel point cette personne reste marquée par cette expérience.
- à noter toute la notoriété que peut apporter une telle expérience.
Si vous aussi, vous avez créé des vidéos aussi marquantes, envoyez-les nous. Nous les ferons paraître sur JbyB !