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Bulgarie-Roumanie : un pont entre deux rives

03 janvier 2007

Repoussée durant des années, la construction du ‘Pont du Danube 2’ entre la Bulgarie et la Roumanie devrait désormais voir le jour en 2007. Grâce à l’aide de l’UE.
Borislav Aljoshev, vendeur ambulant(Photo: Jutta Sommerbauer) Borislav Aljoshev, vendeur ambulant(Photo: Jutta Sommerbauer)
Le ferry lève enfin l’ancre. Il est 7h30 du matin. Aujourd’hui, Borislav Aljoshev a dû attendre le départ deux heures dans le froid. Dans la brume matinale, le bateau glisse sur le Danube, chargé de quelques camions et d’une douzaine de personnes. Outre le bruit du moteur, on n’entend que les gazouillements des oiseaux. De chaque côté, la rive du fleuve est déserte.

La traversée depuis la ville de Vidin, en Bulgarie, jusqu’à sa voisine roumaine Calafat dure environ 20 minutes. Cependant, on ne sait jamais vraiment l’heure à laquelle on arrivera. Le trajet ne commence que lorsque suffisamment de poids lourds sont chargés sur le bateau.

Cinq euros par jour

« Je suis obligé de faire cela », lâche Borislav Aljoshev, « je ne peux pas vivre de rien ». Le quadragénaire est son propre patron. Comme beaucoup d’autres, il gagne son argent comme porteur de bagages. Autrefois, Aljoshev travaillait à Vidin dans des usines gérées par l’Etat, mais la plupart ont fermé après la chute du Mur de Berlin en 1989.

En Roumanie, sur le marché, il vend des sucreries et de la lessive, et de l’autre côté, il importe des textiles roumain en Bulgarie. « Tout dépend de ce qui est bon marché et recherché, » explique-t-il. Quand les affaires marchent bien, il peut gagner environ cinq euros par jour. « S’il y avait du travail en Bulgarie, je resterais », assure-t-il.


Symbole de l’Europe unie

Des emplois et une frontière plus facile à franchir, voilà ce qu’est censé apporter à Vidin et Calafat le ‘Pont du Danube 2’, un projet de 234 millions d’euros. Plus de la moitié de l’argent est versé par l’UE –dans le cadre de son programme ISPA- et par la Banque d’investissments européenne. En fait, le pont aurait déjà dû déjà être prêt pour l’entrée des deux pays voisins dans l’UE le 1er janvier 2007, comme joli symbole de l’Europe unie. Mais il n’en est rien.

Divergences quant au lieu, bureaucratie et difficultés de financement ont ainsi retardé de trois ans le début des travaux. Aujourd’hui, la procédure de sélection du promoteur des travaux est en cours. D’ici la fin de l’année, l’un des quatre prestataires actuellement en lice doit être choisi et le contrat conclu.

Si le chantier débute comme prévu à la mi-2007, les premiers véhicules et trains pourraient commencer à rouler au plus tôt en 2010. La construction de ce pont améliorera le couloir européen de transports IV qui relie Berlin à Thessalonique et Istanbul, à travers plusieurs pays européens.

Sur place, on attend beaucoup de ce pont, notamment un certain essor économique. « Les infrastructures qui vont se multiplier autour du pont vont permettre le développement local », assure Petre Traistaru, maire de Calafat.

Pour Ivan Zenov, représentant de la communauté de Vidin, le pont est le « meilleur moyen pour résoudre les problèmes sociaux et économiques de la région ». Selon lui, au cours de ces dernières années, on pouvait déjà remarquer un intérêt croissant des investisseurs. « Ils attendent le début des travaux pour pouvoir planifier leurs investissements », affirme t-il.

lu sur: http://cafebabel.com

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posted by urbanohumano, 09:56

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