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La Belgique fait rêver les étudiants français !

30 janvier 2007

De part sa langue, sa culture analogue, et sa proximité, la Belgique attire de plus en plus d’étudiants français. La qualité de l’enseignement mais surtout son coût sont attractifs. En effet, les enseignements d’excellence sont dispensés par les universités et ce pour un prix largement inférieur aux équivalents français. A Bruxelles, l’accueil, la qualité de vie, et le prix des loyers, sont incomparables par rapport à notre capitale. Les français sont si nombreux dans certaines universités belges que le gouvernement a du prendre des mesures de restriction.
Alexandre Garing

Des pôles d’excellence reconnus
Le système de l’enseignement supérieur belge est similaire au français à quelques différences près : les universités ont un panel de formations bien plus large, car elles intègrent des cursus disponibles en France que dans les grandes écoles. Les formations aux métiers de la santé, sont plus accessibles qu’en France et jouissent d’une bonne réputation, des universités telles que celles de Liège ou Bruxelles sont des pôles d’excellence dans ce domaine.

Les étudiants qui se tournent vers les métiers de la construction européenne, trouvent à l’ULB (Bruxelles) des formations pluridisciplinaires et uniques. Les hautes écoles proposent des cursus en commerce, management, marketing ou communication semblables aux écoles françaises, mais bien moins cher. Enfin les domaines des sciences et de la recherche, jouissent dans certaines disciplines d’une réputation mondiale.

Un cadre de vie et un accueil incomparable



Ces deux facteurs sont déterminants dans le bon déroulement des années d’études à l’étranger. Un accueil chaleureux et un cadre de vie paisible font de la Belgique un pays idéal pour aborder ses études sereinement. Le marché de l’immobilier est bien moins saturé qu’en France, il est plus facile de trouver une chambre d’étudiant ( les belges appellent cela une “Kot” ), et par conséquent les prix sont bien moins élevés à Bruxelles qu’à Paris. La majorité des universités et hautes écoles disposent de logements universitaires intégrés au campus.

Des études bien moins coûteuses
Le prix de l’immobilier est nettement inférieur à celui de notre capitale, il faut compter environ 400 € pour une « kot » de 20 m2 à Bruxelles, contre parfois plus de 600 € à Paris . Les universités et les hautes écoles belges proposent des formations équivalentes aux grandes écoles françaises, pour un prix d’environ 700 euros, un facteur non négligeable lorsque l’on sait que dans l’hexagone le coût d’une année d’étude peut atteindre 5000 €. Grâce au programme d’échange Socrates/Erasmus, une bourse peut être obtenue sur candidature.

Un succès qui porte préjudice à la Belgique
Un flux migratoire qui pose problème au gouvernement belge, soucieux de ne pas pénaliser ses élèves en accueillant des ressortissants étrangers. Le ministère de l’éducation supérieur dépenserait environ 15 millions d’euros pour former des français, qui pour la plupart exercent en France une fois le diplôme obtenu, à terme, la Belgique pourrait rencontrer une pénurie de professionnels dans les métiers de la santé.

Le parlement de la communauté française à donc adopté le 13 Juin 2006 un décret qui limiterait la part d’étrangers non-résidants dans les universités à 30%, mais uniquement pour les filières les plus prisées (vétérinaire, kinésithérapeute, podologie, ergothérapie, accoucheuse, éducateur spécialisé, audiologie). De plus le système du tirage au sort sera utilisé pour sélectionner les 30% d’élèves étrangers. Ainsi, plus de 1500 étudiants ne pourront pas s’inscrire chaque année.
Un décret, déjà critiqué, car il est contraire à la libre circulation des étudiants européens, la Belgique dispose tout de même de solides arguments si elle était amenée à en répondre devant la cour de justice européenne.

lu sur: www.studyrama.com

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posted by urbanohumano, 09:19

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