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La "marche" : un nouveau mode d'expression publique

30 avril 2006

L'assassinat, le 12 avril, du jeune Joe Van Holsbeeck, tué pour son baladeur MP3, a entraîné, en Belgique, une vague d'émotion et une grande mobilisation populaire, dimanche 23 avril. Comment expliquer l'ampleur de ce mouvement ?

Le rassemblement en mémoire de Joe Van Holsbeeck a été organisé par des citoyens ordinaires, dans un délai très court. Il se rattache, bien sûr, au précédent de la "marche blanche" ou aux funérailles de la petite Loubna Benaïssa, une enfant disparue et dont on avait cru qu'elle pouvait être une victime de Marc Dutroux. Le fil conducteur de ces événements est la nature du drame, à savoir des meurtres touchant des mineurs, parfois précédés de violences sexuelles. Dans ces affaires, c'est l'innocence absolue des victimes qui frappe l'opinion.


Qui s'est mobilisé le 23 avril ?

D'abord des familles, qui marchaient au nom de la défense de l'enfance, et de la vie en général. Elles répondaient à l'appel des parents de la victime, qui sont rapidement devenus des figures exemplaires, par l'entremise des médias. Parents modestes, dignes, témoignant d'un grand sens des responsabilités citoyennes, exemplaires par leur maîtrise. Outre cela, le mouvement comportait une innovation, qui s'apparente peut-être à un nouveau mode d'expression publique. Les organisateurs récusent le terme de manifestation, préférant celui de "marche". On y vient sans emblèmes, sans drapeaux, en tant que citoyens parents anonymes, dans un esprit d'unanimité, voire d'unanimisme, aussi strict que possible. On ne lance pas d'appels, on se tait.

Que signifie cette absence de slogan ?

Que la simple présence dans le cortège compte. Rien n'est affirmé qui pourrait représenter une opposition, une limite, une polémique. L'événement est, en première lecture du moins, aussi apolitique que possible. Le seul élément symbolique retenu se veut lui-même rassembleur : l'emploi d'une ou plusieurs couleurs. En 1996, le blanc, teinte de l'innocence. Cette fois, le multicolore, signe d'espoir.

L'expression politique à l'oeuvre, et que vous décrivez comme très nouvelle, peut aussi sembler très ancienne...

Paradoxalement, elle peut, c'est vrai, apparaître soit comme une sorte de pointe avancée de l'époque moderne, soit comme une sorte de retour au mythe d'unité d'Ancien Régime, avant la découverte de la pluralité des convictions politiques et religieuses. En tout cas, ce n'est pas une manifestation de la société civile selon le sens consacré par la philosophie politique. Ce n'est pas "l'espace public" au sens du philosophe allemand Jürgen Habermas, c'est-à-dire une auto-organisation de citoyens, au travers de structures stables, notamment associatives, se donnant des objectifs dans la durée, dialoguant, favorisant la réflexion collective, etc.

Ce mouvement est, aussi, très différent de l'organisation traditionnelle de la société civile belge autour des "piliers", des grands univers de pensée, compartimentés, consacrés par la Constitution, par les lois protégeant les minorités, etc. Désormais, on fait abstraction des appartenances. Personne n'a, par exemple, jugé utile de relever que la victime baignait dans un milieu catholique. Et personne ne s'est interrogé sur la présence plus ou moins forte de Flamands et de Wallons au sein de la "marche".

Le mouvement, comme celui de 1996, comporte des éléments d'hommage, de solidarité, de deuil évidemment. Comporte-t-il, selon vous, une véritable expression politique ?

Oui. Le rassemblement muet est conçu comme une pure manifestation physique et spirituelle de présence. Or la mise en avant d'un message supposerait, a priori, plutôt que l'on s'exprime, que l'on revendique. La marche est une tentative de régler la tension entre la logique de l'hommage, du deuil, et celle de la revendication, qui pourrait conduire à une manifestation de type classique. Car la revendication existait - plus de sécurité, notamment pour les enfants, un dialogue avec les jeunes tentés par la délinquance, dans un esprit excluant toute forme de haine et de discrimination -, mais elle avait été formulée avant le défilé.

Si vous voulez en lire plus: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-766899,0.html

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CIEL: cours intensifs Erasmus de langue

27 avril 2006

Les Cours Intensifs Erasmus de Langue (CIEL) sont proposés aux étudiants et aux enseignants qui effectueront une mobilité ERASMUS en 2006-2007 dans un pays dont la langue est peu diffusée et enseignée à l'étranger.

Les CIEL permettent aux étudiants et enseignants de préparer au mieux leur séjour tant sur le plan linguistique que culturel. Ils constituent un facteur important de réussite de la mobilité et donnent lieu à l'octroi d'un certificat et de crédits ECTS.

Ces cours sont gratuits. Les étudiants et enseignants participant peuvent bénéficier d'une allocution Erasmus supplémentaire. Les étudiants Erasmus autorisés à suivre ces cours ne payent aucun droit d'inscription.

Etudiants
L'allocation supplémentaire s'élève à 70 euros par semaine, quelle que soit la durée et la destination.

Enseignants
L'allocation s'élève à 350 euros par semaine.

plus d'info sur:www.univ-nantes.fr

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Un site pour les "radins" qui s'assument

25 avril 2006

e site www.radins.com est devenu en quelques années à peine le rendez-vous des avares qui s'assument. Son fondateur, Tobias Steinberger, 30 ans, un Allemand installé à Poitiers (Vienne), propose aux membres du site de profiter des promotions proposées par les entreprises et d'autres petites astuces.
Crèmes de beauté, cartes de visite, minimessages (SMS), cartouches d'imprimante, logiciels, parfums ou communications téléphoniques... la liste des offres gratuites semble infinie. Il s'agit souvent de tests : le site répertorie les questionnaires mis en ligne par les entreprises, qui envoient en cadeau des échantillons ou des bons d'achat aux consommateurs qui veulent bien y répondre.

Radins.com liste également les logiciels gratuits ou les sites permettant d'écouter la radio ou de regarder la télévision sans bourse délier. Plus rarement, il déniche les erreurs commises par les entreprises dans leur politique de promotion au profit du consommateur.

"Je suis un peu radin sur les bords, se justifie M. Steinberger. En 2002, alors webmaster indépendant, j'ai songé à répertorier les entreprises offrant des produits en ligne. J'en ai fait un petit site et je me suis aperçu qu'il plaisait beaucoup. Aujourd'hui, il compte 425 000 membres, sans qu'aucune campagne de publicité n'ait jamais été engagée."

Le fondateur a presque abandonné son activité initiale pour se consacrer aux "radins". "Je commence à en vivre, grâce aux bannières publicitaires, explique M. Steinberger. Lorsqu'un internaute clique sur un lien publicitaire et achète un produit, le vendeur me reverse de 3 % à 4 % de l'achat."

SURTOUT DES FEMMES

Radins.com est régulièrement mis à jour pour intégrer les astuces les plus récentes. Le fondateur teste lui-même une bonne partie des offres et donne son avis. Ainsi, lorsqu'une promotion ne remplit pas ses promesses, elle est classée dans la catégorie "perte de temps". Les internautes envoient leurs propres découvertes et ajoutent parfois quelques conseils ménagers du type "le vinaigre blanc est un nettoyant puissant, écologique et bon marché". Une rubrique "troc" est récemment venue enrichir le site.

S'ils permettent de réaliser des petites économies, M. Steinberger ne pense pas qu'on puisse vivre des produits et des services gratuits. Les échantillons sont trop dépareillés et les dates de promotions trop aléatoires. Mais cela ne rebute pas les "radins". "Ils aiment le côté ludique, le plaisir de recevoir un présent", assure-t-il.

Selon lui, 80 % des utilisateurs sont des femmes, pour l'essentiel "âgées de 25 à 35 ans". Une carte publiée sur le site permet de découvrir que les départements comptant le plus de "radins" sont le Nord, Paris et le Pas-de-Calais. On dénombre également 5 000 personnes inscrites en Belgique et autant au Canada.

L'abus de radinerie présente-t-il des dangers ? M. Steiberger assure ne pas recevoir davantage de prospectus publicitaires qu'un citoyen lambda. En revanche, il conseille de "ne pas laisser son e-mail professionnel sur les sites" mais plutôt de se "créer une deuxième adresse". Gratuite, bien entendu.

Olivier Razemon

lu sur: www.lemonde.fr

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Planeterasmus Festival

La possibilité d’un Festival Planeterasmus est en train de devenir une réalité : en effet depuis plusieurs mois, on a envisagé la possibilité de faire un évènement en rapport avec le but de l’association Planeterasmus ( à savoir les échanges interculturels et internationaux…).

L’occasion s’est présenté cette semaine, j’ai proposé l’idée au responsable d’un lieu et il s’est trouvé très intéressé par l’idée d’un festival mélangeant toutes les cultures et les arts des différentes cultures.
Ce mail est donc un appel à vos réalisations personnelles : vous avez réalisé quelque chose, vous êtes artistes en herbes ou confirmés, vous êtes étudiants ou pas et avez des choses à vous- que vous avez envie de partager avec d’autres gens, c’est le moment idéal, tout est possible… le lieu est immense et équipé (vidéo projecteur, salle d’expo, salle de spectacle… le tout aménageable) et n’attend que vous pour exprimer votre talent… et ceux des gens que vous connaissez et qui seraient interessés par ce projet. I
l n’y a encore rien de fixé vraiment, toutes vos suggestions et surtout vos créations sont les bienvenues et encore mieux si vous avez envie de participer à l’organisation : en tous cas vous pouvez me contacter par e-mail :

hajaleca[at]yahoo.fr
ou au 06 17 11 03 13.

Sachant que dans l’idéal on essaie d’organiser tout ça pour avant la fin de l’année scolaire et universitaire… (juillet ou aout) et donc ça urge grave… (very urgent).

A bientôt
Haja

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C.R.A.Z.Y., le film phénomène venu du Québec arrive en France

23 avril 2006

C.R.A.Z.Y., le film phénomène venu du Québec arrive en France. Celui-ci a obtenu pas moins de 13 Jutras, l’équivalent québecois de nos César et a obtenu 10 récompenses aux Génies (les prix cinématographiques pour l’ensemble du Canada). Parmi les 7,5 millions de québecois, 1 million ont vu le film en salles soit un véritable raz-de-marée !

25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d’une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d’une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l’éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, Emmène-moi au bout de la terre, les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois. C’est le début de C.R.A.Z.Y., le récit d’un petit garçon puis d’un jeune homme pas comme les autres, qui va jusqu’à renier sa nature profonde pour ne pas perdre l’amour de son père. Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur. De 1960 à 1980, entouré de ses frères, de Pink Floyd et des Rolling Stones, entre les promenades en moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu’il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire. Dans la musique et la révolte, avec humour aussi, jusqu’à un voyage mystique à Jérusalem, « au bout de la terre » comme chantait son père, où peut-être si loin, réussira-t-il à le retrouver, enfin…

C.R.A.Z.Y. aura la particularité d’être un film de langue française… sous-titré en français, le québécois n’étant pas forcément compréhensible pour les non-habitués.

Bande annonce pour la France

lu sur: http://www.societecinemulti.com


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Un étudiant tchèque en France : « Les manifestations, c'est le folklore français »

19 avril 2006

Lors de sa visite d'une journée en France, jeudi dernier, le ministre tchèque des Affaires étrangères a rencontré de nombreux étudiants. Avant Dijon, en Bourgogne, où il a rendu visite aux jeunes Tchèques qui étudient au lycée Carnot et à la succursale de Sciences-Po Paris, Cyril Svoboda avait été reçu dans la matinée à l'ambassade de République tchèque à Paris où une trentraine d'étudiants tchèques du programme européen ERASMUS l'attendaient. Parmi eux, Pavel Mackovic, futur architecte, qui a fait part de ses impressions sur son séjour dans la capitale française au micro de Radio Prague :
« J'ai choisi la France car je parle la langue et c'est un pays que j'aime bien. En plus, il n'y a pas beaucoup de monde qui parle français en République tchèque, il n'est donc pas trop difficile d'obtenir une bourse pour étudier en France. »
-Votre séjour en France pourra-t-il vous apporter un plus dans votre parcours d'étudiant mais aussi plus tard dans votre vie professionnelle ?
« Je pense plutôt que d'être sur place est l'occasion de découvrir et de sentir l'esprit du pays et de Paris. Sur le plan professionnel, je ne sais pas car on ne travaille pas trop à l'école ici, il y a moins de matières que chez nous et le travail n'est pas aussi difficile. A Prague, on attend plus des étudiants. »
-Avez-vous l'occasion d'évoquer des sujets d'actualité avec les étudiants français et avez-vous noté des regards différents sur des thèmes particuliers ?
« Je fais des études d'architecture, donc la politique et tout ça, ce n'est pas trop mon truc. Je suis plutôt ici pour la ville. »
-Y a-t-il quelque chose qui vous a surpris lors de votre arrivée dans la façon de vivre, de penser et de concevoir les choses des Français ?
« Oui ! Avec les Français, j'ai des bonnes comme des mauvaises expériences. Ce qui m'a étonné, c'est qu'on attend toujours les Français. On attend les professeurs, on attend les étudiants... Ce qui est difficile, c'est le contact avec l'administration. Quand on veut faire quelque chose, c'est toujours difficile. Masi d'un autre côté, les Français sont assez intéressés par les étrangers, par les Tchèques et les gens des pays de l'Est. C'est difficile à dire à quoi exactement, mais d'une manière générale ils s'intéressent à notre vie, à ce qui se passe dans notre pays. Tout le monde connaît et adore Prague. Les gens connaissent aussi Mucha, Kafka et bien sûr Kundera. C'est ce qui est le plus connu. »
-Les manifestations qui ont lieu actuellement contre le CPE ont-elles également touché votre école ?
« Non, pas trop. Chaque mardi, c'est fermé, mais les autres jours, elle fonctionne normalement. »
-Personnellement, qu'en pensez-vous ?
« Je pense que la manière de dire que ça ne plaît pas est un peu exagérée. Je trouve cela un peu bizarre parce que si c'est une mesure qui concerne les étudiants, pourquoi les métros et les autobus sont aussi en grève ? C'est ce que je ne comprends pas. »
-Pensez-vous qu'un tel mouvement soit possible en République tchèque ?
« Non, pas du tout. Je pense que c'est un folklore français et parisien. »
-Et ça vous plaît ?
« Pfff... Pas trop. »

lu sur: www.radio.cz

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Les élections italiennes expliquées aux Européens

14 avril 2006

Les élections législatives du 9 et 10 avril offrent l'image d'un pays coupé en deux. A la Chambre des députés, l'écart entre l’Union (Unione) menée par Romano Prodi et la Maison des libertés (Casa della libertà) de Berlusconi est de 25.000 voix seulement. Si le centre-gauche de Prodi a arraché la victoire - 341 sièges contre 277 – c’est uniquement grâce à la prime à la majorité. Quant au Sénat, l’Union ne totalise que 158 sièges contre 156 pour la coalition du Président du Conseil. Mais au-delà de la victoire sur le fil de Prodi, le fait politique majeur reste la remontée incroyable de Silvio Berlusconi, pourtant donné perdant dans tous les sondages préélectoraux et guère plébiscité lors des échéances électorales de ces dernières années. La Maison des libertés qui avait obtenu 43% des suffrages aux élections européennes de 2004 et 44% aux régionales de 2005 totalise aujourd’hui près de 50% des voix.

Un « Parrain » inapte à gouverner?

Dans ce contexte, les résultats remettent en cause les certitudes des étrangers bien-pensants -qu'ils soient étudiants Erasmus ou touristes- qui espéraient que l'Italie allait radicalement tourner la page des « années noires du berlusconisme ». Ceux-ci ont été incapables de regarder en face la réalité de la Péninsule. Car finalement, Prodi a gagné de justesse. Pourquoi ? Comment expliquer à nos concitoyens européens que malgré l’usage du mot « kapo » [nazi] pour désigner l’eurodéputé allemand Martin Schultz qui avait osé le contredire en 2003 ou du plus récent « couillon » lancé aux électeurs de gauche, Berlusconi ait quand même réussi à convaincre la moitié des Italiens ? La presse européenne n'est pas d'un grand secours pour expliquer pourquoi les Italiens votent Berlusconi. L'hebdomadaire français Télérama paru début avril, se contentait de dépeindre Il Cavaliere comme un dangereux mafieux tout droit sorti du film Le Parrain alors que le journal britannique The Economist le jugeait en 2003 « unfit », soit « inapte » à gouverner.

Berlusconi n'est pas le principal problème du pays

La réalité ? La moitié de l'Italie a démontré qu'elle avait confiance en Berlusconi. Non parce que les Italiens sont tous des malades mentaux à l'image du cas clinique de cette ménagère amnésique de 66 ans qui, selon ses médecins, ne reconnaissait que le visage du Président du Conseil. Ni en raison de l’emprise de Berlusconi sur les télévisions. L’explication serait trop facile.

En revanche, il existe une Italie désenchantée qui n'a pas étudié à Sciences-Po et qui ne considère pas les conflits d'intérêt entourant la carrière de Berlusconi comme le problème principal du pays, même si la campagne électorale a largement été dominée par ce thème. Cette Italie sait, depuis Machiavel, que tous les hommes politiques cherchent à défendre leurs propres intérêts. Le scandale de l'été 2005 - où la gauche a appuyé avec des méthodes plus ou moins légales la volonté d’Unipol d'acquérir la Banca Nazionale del Lavoro contre l'OPA de l'espagnole BBVA - en a été la démonstration parfaite.

Une Italie carnavalesque

Il existe aussi une Italie carnavalesque qui adore les sorties de Berlusconi et ce que le photographe touche-à-tout Oliviero Toscani qualifierait de « créativité », une qualité inconnue parmi les ténors d’une gauche, jugée trop sérieuse et réservée. Une Italie qui trouve Berlusconi « sympathique » et apprécie ses plaisanteries– certes présentées par la presse étrangères comme lamentables et ridicules – même celle sur les femmes qui ne participent pas à la vie politique « pour ne pas venir à Rome en laissant leur mari à la maison ».

Il y a enfin une Italie des indécis, attentive aux vrais problèmes du pays -croissance nulle, problèmes d’infrastructures, immobilisme- et qui n'a pas cru à l'alternative du centre-gauche de Romano Prodi. Parce qu'elle craignait que le leader démocrate-chrétien ne soit contraint de subir le diktat de l'extrême gauche. Ou parce qu'elle n'a pas su entrevoir dans le programme de l'Unione une vraie volonté de « tourner la page ». C'est cela la véritable faute de la gauche, qui, pour gouverner, devra désormais compter avec la réalité du pays, dont la moitié a voté Berlusconi.

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Erasmus en Estonie : l'équilibre parfait

11 avril 2006

Dans la ville de Tartu se trouve la plus ancienne et prestigieuse université d’Estonie. 424 étudiants étrangers y poursuivent actuellement un cursus et parmi eux, quatre Allemands.
Hannah Sigge et Christian Droste devant la statue des amoureux (Alexandra Frank)
Anina Trautermann fut légèrement surprise lorsqu’elle entra pour la première fois dans l’Université de Tartu. « J’avais pensé être originale parce que j’allais étudier en Estonie », raconte l’étudiante en linguistique générale, âgée de 25 ans. « En fait, j’ai rencontré ici énormément d’Allemands qui avaient eu la même idée que moi. »

A l’image de cette jeune fille originaire de Kehl, 40 étudiants allemands suivent aujourd’hui des cours à l’Université de Tartu : beaucoup de leurs camarades outre-Rhin trouvent ce choix insolite. Qui choisirait d’aller étudier dans ce petit pays du nord, 1,4 millions d’habitants et une langue qui n’est parlée nulle part ailleurs ? Pourtant, Anina a de bonnes raisons de préférer ce pays balte. « Dans le cadre de mes études, je devais apprendre une langue non indoeuropéenne ; c’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’estonien. De plus, ma belle-sœur vient d’Estonie et m’a beaucoup parlé de son pays d’origine », explique-t-elle.

Des conditions idéales pour étudier

Jakob Quirin, 22 ans, étudiant en droit à Potsdam, étudie depuis déjà deux semestres à l’université de Tartu et semble fort satisfait de son choix. Que l’Estonie se soit fortement inspirée du droit allemand après son indépendance dans les années 1990 n’a pas été la seule raisons de son expatriation. « L’Estonie me paraît plus propice aux aventures que tout autre pays », lance-t-il avant de raconter qu’il a déjà été mis en garde contre les loups et les ours, hôtes fréquents des forêts estoniennes. Avant son arrivée, il avait seulement redouté que l’hiver ne soit trop long.

Anina avait les mêmes craintes. « Mais le stéréotype selon lequel il fait sombre toute la journée à cette époque de l’année, je le trouve faux. Dans mon pays, les jours d’hiver et de printemps ne sont pas plus longs », glisse t-elle tout en sirotant son thé chaud. Pour elle, Tartu est une ville moderne, européenne. Aucune trace du triste passé soviétique. Au contraire, beaucoup des 424 étrangers qui étudient à Tartu trouvent ici des conditions de travail idéales. « L’encadrement à l’université est super », affirme Anina avec enthousiasme. « Il y a peu de cours magistraux, les professeurs sont motivés et l’offre de cours en anglais est importante. » Et où donc ailleurs en Europe peut-on profiter d’un demi-litre de bière pour 1,50 € ?

Tradition européenne

La plupart des étudiants étrangers sont logés dans une résidence moderne, offrant à ses locataires un accès internet et situé à quelques centaines de mètres seulement du centre-ville comme de l’université. Hannah Sigge et son camarade Christian Droste, deux étudiants en communication culturelle originaires de Lunebourg, habitent également ici. Tous deux ont choisi une offre spéciale pour les étudiants étrangers : le 'Baltic Studies', un cursus universitaire regroupant géographie, politique et développement européen.

« Ce qui m’a le plus surprise c’est que l’endroit soit finalement si Européen et ne rappelle pas du tout l’époque soviétique », explique Hannah Sigge, 22 ans, à propos d’un pays qui, ayant appartenu pendant des siècles à des puissances étrangères, n’obtint son indépendance qu’il y a 15 ans. Au contraire, beaucoup d’habitants de Tartu se sentent liés à l’Europe occidentale et à l’Allemagne en particulier. Un sentiment d’attachement que l’on retrouve aussi dans les murs de l’université de la ville. Fondée en 1632 par le roi de Suède Gustave Adolphe II, elle a ensuite longtemps fait partie de l’empire russe. Pourtant, au cœur de l’imposant bâtiment blanc orné de six colonnes toscanes, les cours furent donnés en allemand jusqu’à la fin du XIXème siècle. Une manière pour les tsars russes de faire avancer l’européisation de leur pays.

Rituels étudiants

Aujourd’hui, 18 000 jeunes gens sont inscrits à l’université de Tartu, soit un cinquième de la population locale. « L’université ne se situe pas seulement au centre de la ville mais elle en constitue aussi le coeur », affirme Christian Droste. Il y a quelques années, lorsque la municipalité a décidé d’ériger une fontaine devant l’hôtel de ville, il fut rapidement décidé qu’elle représenterait un couple d’étudiants en train de s’embrasser.

Quelques mètres plus loin de l’autre côté de la place, un pont mène à la résidence où sont logés Christian Droste et les autres. Au début de l’année universitaire, il est fréquent la nuit de voir des jeunes tenter de marcher en équilibre sur les arches métalliques qui bordent le pont, élevé à près de 6 mètres du sol : le rituel est classique parmi les étudiants. Jakob Quirin est un vieux renard à ce jeu-là. Il a déjà marché deux fois sur ces rebords, larges d’environ un mètre. « Aussi impressionnant que cela puisse paraître d’en bas, ce n’est vraiment rien. » Hannah Sigge et Christian Droste veulent aussi bientôt mettre leur courage à l’épreuve et marcher au-dessus de la construction en béton. « Après tout, » explique Sigge en souriant, « moi aussi je veux être une véritable habitante de Tartu. »

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Erasmus Tv

08 avril 2006

Salut a tous. Je vous présente un nouveau projet de Planeterasmus. Nous voulons ressembler tous les vides des étudiants erasmus : vos voyage, vos fêtes et vos productions artistique. Créer une sorte de Erasmus Tv.

Visitez la page http://www.youtube.com/group/erasmus inscrivez vous et postez vos vidéo. De cette forme vos vidéos serons vu pour tout le publique de Planeterasmus dans toute l’europe.

Pour plus d’info écrivez a : planeterasmus@gmail.com


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18 ans d’Erasmus : les moins et les plus d’une Europe des campus

07 avril 2006

Il est peu fréquent qu'un programme de l'Union européenne soit à l’origine d’un film à grand succès, mais avec « L'auberge espagnole », le célèbre film de Cédric Klapisch, c’est bien cela qui s’est produit. Réalisé en 2002, ce film met en scène un groupe de jeunes étudiants de différentes nationalités qui partagent un appartement à Barcelone, au cours d'une année passée dans une université étrangère. Ce que les étudiants européens appellent… « l’année Erasmus ». Mais qu’est-ce au juste qu’une année Erasmus ? Et d’abord, qui est ce Erasmus ?

Aux origines du programme
Didier Erasme (v.1469-1536) ou, en latin, Desiderius Erasmus, était un humaniste hollandais, féru de voyages. Après avoir été ordonné prêtre, il quitte son pays et poursuit ses études au collège Montaigu de Paris. Ensuite, il apprend la théologie en Angleterre, avant de partir trois ans en Italie. Il y étudie le grec, qu’il enseigne plus tard à Cambridge. En 1521, il s’établit à Bâle, où il passe les dernières années de sa vie.
Grâce à sa connaissance des différentes langues et cultures d’Europe, Erasme construit une pensée qui rejette tout dogmatisme. A travers son œuvre, on découvre au contraire une philosophie faite d’ouverture et de tolérance, justifiant pleinement la décision des dirigeants européens de le choisir, quatre siècles plus tard, pour incarner le programme européen d’échanges, dit programme Erasmus.

Contexte et motivation
A la fin des années 1980, soit le moment où se met en place le programme Erasmus, l’intégration européenne est déjà un fait économique indéniable. Communauté européenne du charbon et de l’acier, Euratom, union douanière, si en Europe l’industrie et le commerce ne connaissent plus de frontières, celles des mentalités de ses peuples restent encore très difficiles à franchir.
De plus en plus conscients qu’une union économique et institutionnelle est insuffisante à forger une identité européenne, les hommes politiques commencent à réfléchir à la manière dont la population pourrait s’approprier ce processus d’intégration. Ainsi, en 1973, ils décident – enfin – d’ajouter la culture à la liste des préoccupations communautaires.
Or, qu’y a-t-il de mieux que l’école pour faire évoluer les esprits et développer un sentiment d’appartenance et d’adhésion à l’Europe ? Convaincus que l’éducation permettra le plus efficacement de rapprocher les différentes cultures nationales via l’apprentissage de la langue, l’histoire, la manière de vivre des autres peuples de l’Union européenne, les politiques créent en 1987 le programme Erasmus.

Fiche d’identité
Erasmus relève de la Commission européenne. Elle est l'action du programme Socrates II consacrée à l'enseignement supérieur. Erasmus vise à améliorer la qualité et à renforcer la dimension européenne de l'enseignement supérieur en encourageant la coopération transnationale entre les universités, en stimulant la mobilité européenne et en améliorant la transparence et la reconnaissance académique des études et des qualifications dans l'ensemble de l'Union.
Erasmus se compose de nombreuses activités: échanges d'étudiants et d'enseignants d’abord et avant tout, développement conjoint de programmes d'études, programmes intensifs internationaux, réseaux thématiques entre départements et facultés de toute l'Europe, cours de langues (CIEL), système européen de transfert d'unités de cours capitalisables (ECTS).
L'action ERASMUS s'adresse aux étudiants et enseignants des 25 États membres de l'Union européenne, des trois pays de l'Espace économique européen (Islande, Liechtenstein et Norvège) et des trois pays candidats (Bulgarie, Roumanie et Turquie). À l'heure actuelle, 2 199 établissements d'enseignement supérieur de 31 pays participent à Erasmus et depuis sa création en 1987, 1,2 million d'étudiants ont accompli une période d'études à l'étranger allant de trois mois à un an.
S’il fallait attribuer une médaille d’or aux pays les plus impliqués dans ce programme d’échange, la France gagnerait dans la catégorie « exportation », puisque 19 000 étudiants et professeurs français sont partis en Erasmus en 2003. L’Espagne l’emporterait au nombre des « importations » et aux dires de nombreux étudiants partis à Barcelone ou Pampelune, la fiesta et la sangria ne sont pas étrangères à leur choix.
Plus largement, les atouts climatiques et linguistiques de l’Espagne lui permettent de demeurer la destination préférée des étudiants européens juste devant son voisin pyrénéen. Enfin, il est à noter que tous les pays connaissent une augmentation des demandes, à l'exception du Royaume-Uni, de l'Irlande et des Pays-Bas.

Faiblesses et réformes
Pour son fonctionnement, Erasmus dispose d’un budget de 950 millions d’euros pour la période 2000-2006. Ce budget comporte une aide mensuelle de 150 euros par étudiant Erasmus. Le problème, explique la députée chrétienne démocrate Doris Pack – dans un rapport présenté devant le Parlement européen le mois dernier – c’est que cette somme est demeurée inchangée depuis 1993 ; elle n’a donc pu suivre l’augmentation du coût de la vie et du logement en particulier.
Face à cette situation où seuls les plus riches ont les moyens de « partir en Erasmus » et que Mme Pack juge « particulièrement préoccupante », le Parlement approuve en première lecture et à une écrasante majorité le doublement de cette somme d’ici à 2013. Alors que la Commission européenne recommandait une réévaluation à 200 euros en 2007 et 250 euros en 2013, le Parlement demande que l’on passe à 210 euros en 2007 et 300 euros en 2013.
Si cette réforme devait effectivement être intégrée au budget européen pour la période 2007-2013, Mme Pack estime que le nombre d’étudiants Erasmus devrait lui aussi avoir doublé dans six ans. Cet effort supplémentaire indique en tout cas que la volonté d’un programme d’échanges plus accessible et ambitieux existe dans les institutions européennes.

Erasmus fait des petits
Témoin de l’ambition européenne, la création de la version mondialisée d’Erasmus. Le 5 décembre 2003, le Parlement et le Conseil européens adoptent le programme Erasmus Mundus. Opérationnel depuis la rentrée universitaire 2004-2005, ce nouveau programme a pour objectif de faire valoir dans le monde entier l’image de l’Union européenne en tant que centre d’excellence dans le domaine de l’enseignement.
Concrètement, une centaine de masters, jugés de très grande qualité, ont reçu le label Erasmus Mundus. 5000 étudiants très qualifiés venant de pays extra européens sont alors invités à suivre un master Erasmus Mundus via une bourse doté d’un montant très encourageant. Réciproquement, 4000 Européens inscrits dans ces mêmes masters reçoivent une bourse pour partir étudier dans un pays tiers. Ce chiffre légèrement moindre s’explique par le but premier que se fixe la Commission européenne, à savoir d’inciter les cerveaux étrangers à s’installer en Europe et non d’encourager les cerveaux européens à travailler à l’étranger.
Toujours pour éviter la fuite des cerveaux, mais cette fois-ci en faveur de l’Afrique, l’Union européenne va lancer un programme intitulé Nyerere-Erasmus, permettant à des étudiants africains de parfaire leur formation en Europe. Cette initiative entrant dans le cadre de la nouvelle stratégie pour l’Afrique et son développement, Nyerere-Eramus obligera l’étudiant africain bénéficiaire, à retourner en Afrique à la fin de ses études.
Dans le même esprit, l’Union européenne proposera d’aider les diplômés européens d’origine africaine à retourner en Afrique pour mettre leur expertise au service de leurs pays d’origine. Le programme de formation vise donc à permettre aux pays africains d’absorber les avancées technologiques pour disposer des standards de qualité et de pénétrer ainsi les marchés européens.
A un moment où l’Union se pose des questions sur son avenir et la possibilité d’une intégration plus poussée, le succès d’Erasmus donne une indication positive quant à la capacité de l’Europe à rebondir après des échecs. Le programme d’échanges européen nous enseigne surtout que l’Europe n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle donne la possibilité à ses citoyens de participer activement à son élaboration, plutôt que de tenter de lui imposer des changements « d’en haut ».

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posted by urbanohumano, 13:26
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Droit d'auteur

06 avril 2006

Bonjour,

Des membres de mon site m'ont prévenu que l'un de nos articles a été copié sur
votre blog.

C'est pourquoi je me permets de vous contacter, le fait que l'on copie les
articles de mes rédacteurs est flatteur mais illégal.

Par conséquent, je souhaiterai que le lien vers notre site soit rendu cliquable
ou sinon je vous demanderai d'enlever l'article en question (Le CPE inquiète
les étudiants Erasmus).

Cordialement,
Jerome Guyonnet,
Responsable Marketing
http://www.jbyb.net

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L'amaour et le travail, raisons d'emgrer des Européens

02 avril 2006

BRUXELLES (Reuters) - Les Européens qui émigrent dans un autre pays de l'Union européenne le font à 30% pour suivre leur partenaire, à 25% pour travailler et à 24% pour améliorer leur qualité de vie, selon une étude publiée par la Commission européenne.

Si la mobilité est réduite dans l'UE, puisqu'elle touche à peine 2% des citoyens, elle pourrait connaître bientôt une augmentation puisque la moitié des migrants ont déjà vécu une première expérience à l'étranger, souvent dans le cadre du programme européen Erasmus d'échange d'étudiants.

Sans surprise, l'Espagne est la destination privilégiée des personnes âgées qui veulent finir leurs jours au soleil et la qualité de vie y est citée comme l'élément déterminant par les migrants, ce qui est également le cas pour la France.

Selon cette étude réalisée auprès de 5.000 ressortissants européens, si l'on s'installe en Italie c'est pour suivre son partenaire, tandis qu'on va en Allemagne et en Grande-Bretagne surtout pour y trouver du travail ou étudier.

Les "expatriés" s'engagent plus volontiers dans la vie politique que les "sédentaires", et souvent à gauche.

BRUXELLES (Reuters) - Les Européens qui émigrent dans un autre pays de l'Union européenne le font à 30% pour suivre leur partenaire, à 25% pour travailler et à 24% pour améliorer leur qualité de vie, selon une étude publiée par la Commission européenne.

Si la mobilité est réduite dans l'UE, puisqu'elle touche à peine 2% des citoyens, elle pourrait connaître bientôt une augmentation puisque la moitié des migrants ont déjà vécu une première expérience à l'étranger, souvent dans le cadre du programme européen Erasmus d'échange d'étudiants.

Sans surprise, l'Espagne est la destination privilégiée des personnes âgées qui veulent finir leurs jours au soleil et la qualité de vie y est citée comme l'élément déterminant par les migrants, ce qui est également le cas pour la France.

Selon cette étude réalisée auprès de 5.000 ressortissants européens, si l'on s'installe en Italie c'est pour suivre son partenaire, tandis qu'on va en Allemagne et en Grande-Bretagne surtout pour y trouver du travail ou étudier.

Les "expatriés" s'engagent plus volontiers dans la vie politique que les "sédentaires", et souvent à gauche.

lu sur: www.boursier.com

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