L’Europe se fête pour mieux se relancer
25 mai 2006
La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.
La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.
La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.
La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
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La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.
La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.
La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe
Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.
Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.
Le maigre cadeau estonien
Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.
Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».
Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».
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