Plus d'argent pour les "Erasmus"
29 juin 2006
Bonne nouvelle pour les futurs étudiants Erasmus : La Commission européenne prévoit d'augmenter le niveau des bourses distribuées dans le cadre de son programme phare d'échanges universitaires. Les cheques perçus par chaque étudiant pourraient passer progressivement de 160 euros à 200 euros par mois d'ici à 2013.
L'idée, présentée la semaine dernière à Bruxelles, a pour but d'augmenter sensiblement le nombre de participants au programme. En 2005, ils étaient 144.000 à tenter l'aventure Erasmus, soit 6,2% de plus que l'année précédente. Mais Bruxelles s'est fixé l'objectif de 3 millions de bénéficiaires en 2012. Pour cela, il faudrait 250.000 participants par an au cours des prochaines années.
Erasmus ?
Le programme Erasmus, nommé d'après l'humaniste néerlandais Desiderius Erasmus et célébré dans le film l'Auberge espagnole (2002), a pour but d'encourager la mobilité académique des étudiants et des enseignants. Il concerne les 25 Etats membres de l'Union européenne, plus sept autres pays (l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, la Bulgarie, la Roumanie, la Suisse et la Turquie).
L'Espagne est de loin la destination la plus populaire. En 2005, quelques 25.500 étudiants ont choisi le royaume ibérique, attirés par sa langue, sa culture, son soleil et... la "fiesta". Animés d'intentions peut-être moins douteuses, quelques 20.500 étudiants ont passé un ou deux semestres en France et 17.000 autres ont fréquenté les universités d'Allemagne.
La Commission n'aura finalement pas pu être aussi généreuse qu'elle le souhaitait en augmentant le niveau des bourses. En effet, elle espérait les faire passer à 250 euros par mois, mais les restrictions budgétaires en ont décidé autrement. Au lieu des 6 milliards d'euros qu'elle avait demandé aux Etats membres pour ses programmes d'éducation et de formation, dont Erasmus fait partie, elle en a obtenu 3,1 milliar
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Newropeans, le premier parti transeuropéen, a tenu son agora à Paris
28 juin 2006
Hier, s’est tenue à Paris, aux Salons de l’Aveyron, dans le douzième arrondissement, la grande agora du premier parti transeuropéen Newropeans, fondé il y a un an.
Venus de toute l’Europe, les membres ont passé la journée à débattre, dans plusieurs langues, sur le fonctionnement de leur mouvement et sur le programme qu’ils comptent présenter aux élections européennes de 2009.
Newropeans : genèse et projet
A Newropeans, on dit que la question ne se pose pas de savoir si l’on est pour ou contre l’Europe, parce qu’« un poisson ne se demande pas s’il est pour ou contre l’eau ». Les Newropeans estiment qu’il devient schizophrène de ne penser et d’agir, pour nous les citoyens, que sur le plan national, tandis que les principales décisions sont prises au niveau de l’Union (comment souffrir que plus de 80% des lois votées en France le soient pour mettre le pays aux normes européennes, sans que les citoyens aient été invités à se prononcer ?) Ils tentent dès lors de surmonter les clivages entre la gauche et la droite de chaque pays, pour recréer un débat à l’échelle européenne.
Les membres de Newropeans sont originaires de 16 pays d’Europe ; les plus gros groupes sont allemands, français, espagnols et néerlandais. Parmi les membres fondateurs, on retrouve ceux qui, il y a vingt ans, ont créé le premier réseau étudiant européen AEGEE-EUROPE et le programme d’échanges inter-universitaires Erasmus...
Un laboratoire politique pour l’Europe du XXIe siècle
Newropeans ressemble à un laboratoire politique qui fabriquerait l’Europe de demain, puisqu’il est le premier parti organisé non pas au degré national, mais directement à l’échelle européenne. A ce titre, ce parti transeuropéen innove, sur le fond comme dans la forme : il invente un fonctionnement « virtuel » fondé en grande partie sur la Toile, agrémenté de grandes réunions « physiques », comme celle du samedi 24 juin 2006.
Les propositions du parti, actuellement au nombre de seize, sont axées sur la démocratisation de l’Union européenne : elles comptent entre autres la suppression de l’immunité judiciaire à vie des fonctionnaires européens (effarante immunité en effet, au regard de l’égalité devant la loi...), la décentralisation des institutions européennes, et la création d’un véritable gouvernement européen, sur lequel les citoyens de l’Union auraient un contrôle direct.
Rêve ou avenir ?
He not busy being born is busy dying. Celui qui n’est pas occupé à naître est occupé à mourir. Bob Dylan
Les membres comptent bien créer des émules. Ils attendent, presque avec impatience, que d’autres partis transeuropéens se créent, pour qu’enfin un réel débat citoyen et européen ait lieu.
La soirée de clôture de cette agora s’est terminée par un dîner-buffet, auquel des personnes extérieures au mouvement étaient conviées. Venus de think tanks, de partis et de journaux divers, ceux qui ont répondu à cette invitation sont des gens qui connaissent Newropeans et suivent ses publications avec intérêt, mais hésitent à se joindre à ses membres... En fait, comme beaucoup d’Européens, ils attendent de voir si Newropeans n’est qu’un météore, ou s’il représente la porte ouverte sur l’avenir.
Adresse électronique du mouvement Newropeans : http://www.newropeans.org/fr/index.php
Les générations Erasmus face à leurs responsabilités politiques et démocratiques européennes
27 juin 2006
Les responsabilités politique et démocratique des générations Erasmus commencent par les futures politiques européennes en matière d'éducation.
Les plus âgés d'entre eux ont désormais la quarantaine. A un moment où les générations au pouvoir dans l'UE, les quinquagénaires et sexagénaires, qui du fait de l'Histoire n'ont pas pu découvrir les autres européens à l’âge de 20 ans, sont dans l'impasse, faute de pouvoir imaginer les futurs communs possibles et les chemins qui y mènent. Il est donc du devoir des générations Erasmus d'assumer leurs responsabilités collectives et de retourner au centuple à la société européenne, à leurs 500 millions de concitoyens, les fruits de l'investissement fait en eux. Ces responsabilités peuvent être résumées en une formule simple : refonder démocratiquement l'Union européenne pour que le plus grand nombre puisse lui aussi goûter à ce fruit européen que jusqu'à présent seule une petite élite a pu savourer.
plus sur: http://actualidad.terra.es
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Musique & Numérique : la carte de l'innovation
22 juin 2006
PRESENTATION
Face à la résistance des échanges de musique sur les réseaux P2P et ailleurs, peut-on trouver dans l'innovation (création, distribution, service, relation avec le public, tarification...) des voies marchandes pour recréer de la valeur au bénéfice de toute la filière musicale ? De telles innovations pourraient-elles générer des revenus significatifs pour toute la filière musicale, même si subsiste un volant significatif d'échanges sur les réseaux P2P ? Autrement dit, peut-on concurrencer l'échange de fichier en créant de la valeur ?
Tout en s'inscrivant inévitablement dans l'actualité du sujet, ce débat n'a pas pour objectif de prendre position pour ou contre les mesures techniques de protection, ou la licence globale. Son objectif est d'explorer d'autres voies économiques de résolution des problèmes que rencontrent les acteurs de la filière musicale, qu'il s'agisse des artistes, des producteurs, des diffuseurs, des distributeurs, etc. Chacun sera libre d'en tirer les conclusions qu'il jugera bon dans sa propre action.
Il s'agit ici d'explorer une voie complémentaire : celle de la création de valeur économique par l'innovation :
- Quelles formes commerciales pourraient cohabiter avec les échanges de fichiers entre particuliers (contrôlés ou non) ? Des modèles innovants de distribution et de valorisation peuvent-ils concurrencer le P2P et produire de la valeur au bénéfice des artistes et des nécessaires intermédiaires de la filière ? L'exemple des sonneries pour mobile incite à penser que oui, mais sera-ce suffisant ? La Fing s'efforcera d'explorer les modèles d'affaires les plus innovants du moment, d'où qu'ils viennent.
- Le potentiel économique des formes commerciales innovantes de distribution musicale est-il suffisant pour remettre le secteur sur le chemin de la croissance, même si subsiste un volant important d'échanges non commerciaux sur les réseaux P2P ?
- Quelles conséquences ces innovations auront-elles sur la répartition des revenus au sein de la filière, ainsi que sur l'émergence de relations nouvelles entre les artistes et leur public ?
Contribuer, proposer, débattre sur http://musique.fing.org
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"Paris, je t'aime" : Paris en dix-huit courts-métrages, dont trois réussis
21 juin 2006
Cette bizarrerie n'est cependant qu'un des effets de la conception pour le moins étrange et hétéroclite d'un projet dont les écueils étaient d'emblée prévisibles. Le nombre et l'hétérogénéité des cinéastes, la durée impartie aux films, le choix du thème fédérateur, tout cela pouvait déjà, sur le papier, inspirer de légitimes inquiétudes et faire craindre une succession très inégale de cartes postales dont on chercherait en vain ce qui les rassemble, sinon la proposition faite à leurs auteurs d'un agréable séjour parisien doublé d'un modeste challenge cinématographique à relever.
LES RESTES DU FESTIN
Ce plan, qu'on croirait volé à l'Office de tourisme, trouva néanmoins preneurs et non des moindres. L'Américain Gus van Sant se retrouve ainsi affecté au Marais, le Brésilien Walter Salles au 16e arrondissement, l'Anglaise Gurinder Chadha aux quais de Seine, l'Espagnole Isabel Coixet à la Bastille, le Japonais Nobuhiro Suwa à la place des Victoires, l'Italien Vicenze Natali à la Madeleine, l'Allemand Tom Tykwer au faubourg Saint-Denis, le Sud-Africain Oliver Schmitz à la place des Fêtes oul'Américain Wes Craven au Père-Lachaise...Le résultat conforte, hélas, toutes ces craintes et ne laisse au spectateur désemparé que la liberté de grappiller, ici et là, les restes d'un festin dont le moins qu'on puisse dire est qu'il ne met à l'honneur ni Paris ni le cinéma.
A ce petit jeu, on ne voit guère que trois gagnants. Tuileries, des frères Coen, sauvé par l'humour qui le détourne de la commande (Steve Buscemi en touriste suspicieux, sévèrement tabassé à la station de métro Tuileries sous le sourire de la Joconde). Porte de Choisy, de Chris Doyle, qui s'arrache à la pesanteur illustrative de l'ensemble par le kitsch (une mini- comédie musicale parmi les tours du quartier chinois avec une coiffeuse experte en kung-fu). Quartier des Enfants-Rouges, d'Olivier Assayas, qui se distingue par sa grâce elliptique et sa connaissance du climat local (l'évanescence des paradis artificiels entre un vendeur de dope et une jeune actrice américaine).
On peut, aussi bien, tenter de revoir Le Pont des Arts, d'Eugène Green, où Paris n'a pour le coup jamais été aussi bien filmé depuis longtemps.
lu sur: www.lemonde.fr
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Europe : l’Unsa signataire du premier master conjoint Erasmus Mundus
20 juin 2006
L’Université de Nice Sophia Antipolis parmi les cinq universités européennes signataires du premier master conjoint Erasmus Mundus. Un évènement symbolique qui constitue un signe d’avancement majeur dans la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur.
L’Université de Nice Sophia Antipolis fait partie des cinq universités européennes signataires du premier master conjoint Erasmus Mundus. Les cinq présidents et recteurs de l’Université Nice Sophia Antipolis (représentée par son président Albert Marouani), de l’Université Technique de Brandebourg Cottbus (Allemagne), de l’Université de Technologies et de Sciences Economiques de Budapest (Hongrie), de l’Université Polytechnique de Catalogne (Espagne) et l’Université de Newcastle upon Tyne (Royaume-Uni), ont été eçus le 16 juin par le Commissaire européen Jan Figel en charge de l’Education, de la Formation, de la Culture et du Multilinguisme à Bruxelles. A cette occasion, ils ont en effet procédé à la signature d’un accord pour la création du premier master conjoint européen généré dans le cadre du Programme communautaire Erasmus Mundus. Un évènement symbolique qui constitue un signe d’avancement majeur dans la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur.Le Master "EuroAquae", premier diplôme labellisé Erasmus Mundus
Erasmus Mundus est un programme de coopération et de mobilité au niveau de l'enseignement supérieur qui fait valoir dans le monde entier l'image de l'Union européenne en tant que centre d'excellence dans le domaine de l'enseignement. Ce programme soutient des cours de master européens de haute qualité et accroît la visibilité et l'attrait de l'enseignement supérieur européen dans les pays tiers. Il prévoit également des bourses financées par l'UE pour les ressortissants de pays tiers participant à ces cours de master, ainsi que, dans un deuxième temps, des bourses pour les ressortissants de l'Union européenne étudiant dans un pays tiers partenaire du consortium.
Le diplôme du master "EuroAquae" (Euro Hydro-informatics and water management), dispensé à l’Unsa, sera ainsi le premier diplôme conjoint établi en partenariat européen à même d’être délivré dès la première promotion sortante de cette filière de formation, comme un diplôme unique portant le sceau de cinq universités européennes et bénéficiant du label Erasmus Mundus.
Le but principal recherché par le Master EuroAquae est de former et d’entraîner les futurs ingénieurs et scientifiques en charge à la fois de la gestion des projets hydro-technologiques et environnementaux et de la conception des systèmes de modélisations capables d'apporter les éléments essentiels pour la gestion de l’eau. Ces professionnels formés à l’international ont vocation à assister les collectivités et organismes locaux, régionaux, nationaux et internationaux et à oeuvrer dans les entreprises privées comme dans les services publics.
Prés d’une cinquantaine d’étudiants européens et de pays tiers participent d’ores et déjà à cette formation d’une durée de deux années. Leur insertion dans le milieu professionnel rencontre dès lors la plus grande attention des sociétés privées et organismes publics, acteurs principaux du domaine concerné. Informations sur le site www.euroaquae.org.
lu sur: www.sophianet.com
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Erasmus : plus que simplement donner une dimension européenne à ses études
17 juin 2006
Au début je ne comprenais tout simplement rien du tout, bien qu'ayant suivi un cours de portugais à l'université d'Augsburgse souvient Verena. Mais à deux mois de la fin de son séjour, elle sent déjà que le départ va être difficile.
lu sur: www.etudiants-erasmus.com
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Jobs et stages en Europe
15 juin 2006
Dans sa rubrique emploi, Libération publie trois articles axés sur la mobilité des jeunes en Europe pour cet été :
Un stage (pour les retardataires) ou un job pour cet été ? Si possible à l'étranger ? Internet fourmille d'opportunité d'après le quotidien : CDD, contrats de saisonnier, Intérim... L'article cite par exemple le portail européen sur la mobilité de l'emploi Eures ainsi que d'autre moteurs de recherches moins institutionnels.
L'association Jemra est soutenue et financée en partie par l'agence Leonardo da Vinci II. Elle permet à des jeunes peu qualifiés de se former en Espagne, Irlande... À Barcelone le premier mois c'est cours intensif d'espagnol et découverte de la culture catalane. Puis c'est le stage, non rémunéré mais le séjour est entièrement pris en charge et une bourse dite de mobilité dont le montant varie entre 350€ et 400€ est également prévue. Les résultats sont encourageants : 1 jeune sur 3 a trouvé du travail en France, 1 sur 3 à l'étranger. Certains ne sont simplement pas rentré à la fin de leur séjour et vivent désormais à Dublin ou Barcelone. Pour 2006, 100 bourses seront distribuées par Jemra.
Le témoignage de trois jeunes entre 23 et 26 ans partis pour un stage ou une formation à Barcelone.
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Colloque international de créativité "Créa Université 2006"
13 juin 2006
Organisée par l'Université de Paris V René Descartes et Créa France (Association française pour le développement de la créativité), cette manifestation rassemblera tous ceux qui s'intéressent au développement de la créativité :
- utilisateurs et praticiens de la créativité en entreprise,
- enseignants, étudiants, chercheurs, pédagogues,
- consultants et professionnels qui interviennent dans ce secteur en pleine expansion.
300 personnes sont attendues à ce colloque animé par le professeur Todd Lubart (Paris V) et Guy Aznar (Président de créa France) qui sera organisé en deux langues (français, anglais) afin de pouvoir accueillir des participants et des spécialistes du monde entier. Huit conférences, 18 ateliers pratiques, 4 programmes de formation continue, permettront aux participants de s'informer des dernières recherches, des nouvelles méthodologies et des pratiques innovantes mises au point.
Le colloque sera complété cette année par une journée consacrée à la recherche (le 4 Juillet) qui permettra de donner la parole à des chercheurs scientifiques venus du monde entier (USA, Amérique centrale, Liban, Europe, Australie, etc...). Ils présenteront l'état avancé des travaux consacrés à la créativité et à son enseignement (participation libre pour toutes les personnes inscrites au colloque). Ce projet marque la volonté de l'université française d'inclure la créativité dans son enseignement, comme cela se pratique déjà dans de nombreux pays étrangers.
A une époque où l'innovation est devenue « une grande cause nationale » pour la France et conditionne pour une large part le développement de l'emploi, ce colloque consacré à la créativité revêt une importance majeure.
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Il faut moderniser les universités européennes
11 juin 2006
Pourquoi l'Europe ne dépense-t-elle que 1,9% de son PNB pour la recherche alors qu'aux États-Unis c'est 2,6% et au Japon 3,1% ? Pourquoi, alors qu'il y a presque deux fois plus de doctorants dans les universités européennes qu'aux États-Unis, il y a plus de chercheurs de l'autre côté de l'Atlantique qu'ici? L'université européenne donc a besoin de se moderniser pour rivaliser avec ses homologues américaines et japonaises : c'est du moins l'avis de la commission européenne qui a adopté au mois de mai une communication sur le sujet. Ján Figel', commissaire européen chargé de l'éducation a alors déclaré :
Bien que formant des millions de personnes chaque année, l'enseignement supérieur européen reste entravé par nombre d'obstacles, dont certains sont vieux de plusieurs décennies. La communication adoptée aujourd’hui contribue au débat sur la nécessaire modernisation des universités de l’Union européenne.
La communication de la commission est sévère avec l'état des universités européennes :
Pour résumer, les universités européennes ne sont pas actuellement, à divers points de vue, en mesure de réaliser leur plein potentiel. Le résultat est qu’elles sont mal placées dans la concurrence internationale croissante pour les meilleurs étudiants et enseignantschercheurs, qu’elles ont du mal à suivre l’évolution rapide des agendas de recherche et qu’elles peinent à offrir la masse critique, le niveau d’excellence et la flexibilité nécessaires pour réussir. Ces lacunes sont aggravées par la combinaison d’un excès de contrôle public et d’une insuffisance des financements.
Selon le commissaire Figel', l'enseignement supérieur et la recherche ont des besoins de financement équivalent à 2% du PIB. Certains pays sont près de cette cible, mais la moyenne est loin derrière
a-t-il déclaré à la presse.
La commission a donc fixé 9 objectifs à atteindre pour permettre à l'Europe de rendre son l'enseignement supérieur et sa recherche compétitif vis-à-vis de ses concurrents. Parmi ces objectifs on trouve entre autres :
- doubler le nombre d'étudiants ayant effectué au moins un semestre à l'étranger ;
- inciter à la création de partenariats entre les établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche et le monde de l'entreprise ;
- améliorer la responsabilité et l'autonomie des universités dans de nombreux domaines (financier, recrutement...) ;
- accroître l'attractivité et améliorer l'image des universités et de la recherche européennes dans le monde.
La première décision forte de la commission a été prise ces derniers jours avec la publication d'une nouvelle communication précisant le projet de l'Institut de Technologie Européen (ITE) malgré l'opposition de certains états membres. Le but avoué du projet n'est ni plus ni moins que la création d'un concurrent direct au MIT en Europe. Le président de la commission José Manuel Barroso a déclaré au sujet de l'ITE :
l'ITE s’inscrit dans la stratégie de la Commission visant à créer un environnement stimulant et dynamique pour la recherche, la formation et l’innovation. Un lien étroit doit exister entre ces trois aspects du triangle de la connaissance. Plus qu'un simple opérateur dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de l'innovation, l'ITE sera également un modèle d’excellence au niveau européen.
Au terme de la consultation qu'elle a menée ces derniers mois, La commission souhaite qu'un comité directeur indépendant, composé de personnes issues des mondes de la recherche, de l'éducation et de l'industrie prenne la tête de l'ITE. Ce comité sera responsable de la sélection de défis scientifiques stratégiques
,selon les termes employés par le commisaire Figel'. La commission désire proposer des contrats permettant aux chercheurs de travailler aussi bien sur des projets de l'ITE que pour leurs universités.
Si tout se passe bien, l'ITE devrait commencer ses activités en 2008 ou 2009. Pour le moment son emplacement n'est pas encore fixé même si on parle de Strasbourg depuis quelques temps déjà. La France pourrait accepter le regroupement du Parlement Européen à Bruxelles en échange de l'Institut.
sources :
- Faire réussir le projet de modernisation pour les universités : formation, recherche et innovation (pdf)
- La Commission précise son projet de création d’un Institut de technologie européen
- Frequently Asked Questions : new steps towards a European Institute of Technology
- Selon une étude, il faut rendre l’enseignement supérieur européen plus attrayant à l’échelle mondiale
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Concours international arturbain.fr 2007
08 juin 2006
Le Concours international arturbain.fr 2007 propose de redécouvrir, de repenser et de recréer la place publique dans son environnement urbain (centre ville, ensemble pavillonnaire, grand ensemble d’habitations collectives, centres bourgs, villages …). L’équipe pluridisciplinaire encadrée par un enseignant co-responsable avec deux ou trois étudiants devra indiquer en quoi la proposition apporte : "qualité architecturale, qualité de la vie sociale et respect de l’environnement".
Le concours est ouvert à tous les enseignants et étudiants inscrits en 4ème et 5ème année de Master, notamment les Erasmus/Socrates, de l’Université et des écoles d’art, d’ingénieur, d’architecture, de paysage, d’urbanisme…L’équipe pluridisciplinaire comprend un enseignant et deux ou trois étudiants relevant d’au moins deux disciplines distinctes. Chaque étudiant ne peut participer qu’à une seule équipe ; en cas d’abandon d’un étudiant, l’équipe est autorisée à rendre le concours en mentionnant cette défection. Chaque enseignant peut coordonner plusieurs équipes.
La clôture des inscriptions par courriel est fixée au 30 novembre 2006 et celle des envois des projets sur CD-ROM au Séminaire Robert Auzelle au 15 février 2007. Le Prix international d’Art urbain est attribué au projet qui obtient la meilleure note au classement général (1.500 euros). Les trois 'mentions' (500 euros) pour la "qualité architecturale", "qualité de la vie sociale", et "respect de l’environnement" sont attribuées aux projets qui ont respectivement obtenu les meilleures notes dans chacun des trois critères. D’autres dotations locales ou internationales peuvent être attribuées en accord avec le Séminaire Robert Auzelle.
Pour plus d’informations :
S.R.A. Grande Arche
92055 Paris La Défense Cédex
Tél. : 01.40.81.62.96
Email : arturbain@i-carre.net
Web : www.arturbain.fr
lu sur: www.cyberarchi.com
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Les festivals région par région
07 juin 2006
Découvrez les festivals organisés dans chaque région : en Ile-de-France et dans le Nord, à l'Est, dans le Nord-Ouest, dans le Centre, dans le Sud-Ouest, dans le Sud-Est et à l'étranger .
- Carte de France des festivals de musique
ILE DE FRANCE ET NORD
- Tous les festivals en Ile-de-France
- Dans le Nord-Pas-de-Calais
- En Picardie
- En Haute-Normandie
- Les festivals de musique en Ile-de-France
- Les festivals de musique en Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie et Picardie
EST
- En Alsace
- En Bourgogne
- En Champagne-Ardenne
- En Franche-Comté
- En Lorraine
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NORD-OUEST
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- Basse-Normandie
- Pays de la Loire
- Poitou-Charentes
- Les festivals de musique en Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire
CENTRE
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- Centre
- Limousin
- Les festivals de musique dans le Centre
- Les festivals de musique en Auvergne et dans le Limousin
SUD-OUEST
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- Langedoc-Roussillon
- Midi-Pyrénées
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SUD-EST
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- Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Rhône-Alpes
- Les festivals de musique en PACA et Corse
- Les festivals de musique en Rhône-Alpes
ETRANGER
- Les principaux festivals en Europe en 2006
- En Allemagne
- En Belgique
- En Italie
- Au Portugal
- En Suisse (musique uniquement)
- Au Maroc
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Lettre de motivation Erasmus
05 juin 2006
Lettre de motivation Erasmus
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Bourses
03 juin 2006
Les bourses de l’éducation nationale
Le ministère de l’éducation nationale accorde des bourses sur critères sociaux et des bourses sur critères universitaires. Renseignez-vous auprès du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (C.R.O.U.S.) de votre académie.
Les aides des collectivités territoriales
Les villes, les départements et les régions accordent également des aides financières aux étudiants.
Les aides financières
Conditions d’attribution des différentes aides financières, calcul des montants et prêt sur l’honneur.
http://www.education.gouv.fr/Questions/réponses sur les bourses
12 questions sur les aides financières : changement de situation, redoublement, départ à l’étranger, etc...
http://www.cnous.fr/Calculez vos droits aux aides
Calculez le montant annuel des bourses auxquelles vous pourrez éventuellement prétendre.
http://www.cnous.fr/
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