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reseaux studiQG

Il faut moderniser les universités européennes

11 juin 2006

Pourquoi l'Europe ne dépense-t-elle que 1,9% de son PNB pour la recherche alors qu'aux États-Unis c'est 2,6% et au Japon 3,1% ? Pourquoi, alors qu'il y a presque deux fois plus de doctorants dans les universités européennes qu'aux États-Unis, il y a plus de chercheurs de l'autre côté de l'Atlantique qu'ici? L'université européenne donc a besoin de se moderniser pour rivaliser avec ses homologues américaines et japonaises : c'est du moins l'avis de la commission européenne qui a adopté au mois de mai une communication sur le sujet. Ján Figel', commissaire européen chargé de l'éducation a alors déclaré :

Bien que formant des millions de personnes chaque année, l'enseignement supérieur européen reste entravé par nombre d'obstacles, dont certains sont vieux de plusieurs décennies. La communication adoptée aujourd’hui contribue au débat sur la nécessaire modernisation des universités de l’Union européenne.

La communication de la commission est sévère avec l'état des universités européennes :

Pour résumer, les universités européennes ne sont pas actuellement, à divers points de vue, en mesure de réaliser leur plein potentiel. Le résultat est qu’elles sont mal placées dans la concurrence internationale croissante pour les meilleurs étudiants et enseignantschercheurs, qu’elles ont du mal à suivre l’évolution rapide des agendas de recherche et qu’elles peinent à offrir la masse critique, le niveau d’excellence et la flexibilité nécessaires pour réussir. Ces lacunes sont aggravées par la combinaison d’un excès de contrôle public et d’une insuffisance des financements.

Selon le commissaire Figel', l'enseignement supérieur et la recherche ont des besoins de financement équivalent à 2% du PIB. Certains pays sont près de cette cible, mais la moyenne est loin derrière a-t-il déclaré à la presse.

La commission a donc fixé 9 objectifs à atteindre pour permettre à l'Europe de rendre son l'enseignement supérieur et sa recherche compétitif vis-à-vis de ses concurrents. Parmi ces objectifs on trouve entre autres :

  • doubler le nombre d'étudiants ayant effectué au moins un semestre à l'étranger ;
  • inciter à la création de partenariats entre les établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche et le monde de l'entreprise ;
  • améliorer la responsabilité et l'autonomie des universités dans de nombreux domaines (financier, recrutement...) ;
  • accroître l'attractivité et améliorer l'image des universités et de la recherche européennes dans le monde.

La première décision forte de la commission a été prise ces derniers jours avec la publication d'une nouvelle communication précisant le projet de l'Institut de Technologie Européen (ITE) malgré l'opposition de certains états membres. Le but avoué du projet n'est ni plus ni moins que la création d'un concurrent direct au MIT en Europe. Le président de la commission José Manuel Barroso a déclaré au sujet de l'ITE :

l'ITE s’inscrit dans la stratégie de la Commission visant à créer un environnement stimulant et dynamique pour la recherche, la formation et l’innovation. Un lien étroit doit exister entre ces trois aspects du triangle de la connaissance. Plus qu'un simple opérateur dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de l'innovation, l'ITE sera également un modèle d’excellence au niveau européen.

Au terme de la consultation qu'elle a menée ces derniers mois, La commission souhaite qu'un comité directeur indépendant, composé de personnes issues des mondes de la recherche, de l'éducation et de l'industrie prenne la tête de l'ITE. Ce comité sera responsable de la sélection de défis scientifiques stratégiques,selon les termes employés par le commisaire Figel'. La commission désire proposer des contrats permettant aux chercheurs de travailler aussi bien sur des projets de l'ITE que pour leurs universités.

Si tout se passe bien, l'ITE devrait commencer ses activités en 2008 ou 2009. Pour le moment son emplacement n'est pas encore fixé même si on parle de Strasbourg depuis quelques temps déjà. La France pourrait accepter le regroupement du Parlement Européen à Bruxelles en échange de l'Institut.

sources :

lu sur: www.etudiants-erasmus.com

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posted by urbanohumano, 21:49

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