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reseaux studiQG

Double diplôme

30 mai 2006

Le programme Erasmus permet à un étudiant européen de passer entre 3 mois et 1 an dans un autre pays européen comme si il était resté chez lui. Le programme Erasmus a des avantages : il permet de s'affranchir de soucis financiers, puisque l'étudiant reste inscrit dans son établissement d'origine, et de divers problèmes comme la reconnaissance internationale des diplômes, même si la réforme LMD devrait simplifier tout ça. Il evite aussi d'allonger la durée des études puisque le temps passé à l'étranger se substitue au temps passé dans son établissement. Cependant il faut avouer qu'à la fin de son séjour Erasmus, rien de vraiment tangible ne vient sanctionner ce voyage. À Erasmus certains préfèrent donc d'autres pogrammes d'échanges qui permettent d'obtenir deux ou trois diplômes, reconnaissance ainsi leur formation à l'étranger. C'est le thème d'un article paru dans l'hébdomadaire l'Express de cette semaine.

Ce genre de programme a aussi ses avantages : contrairement à Erasmus, les diplômes peuvent sanctionner des formations complémentaires, par exemple ingénierie et marketing ou droit. Les entreprises embauchent souvent ces perles rares pour des postes à l'étranger. Cependant il faut être motivé : alors que Erasmus dure entre 3 mois et un an, obtenir un second diplôme demande une année d'étude supplémentaire au minimum.

Autre avantage, ces programmes qui sont souvent des accords bilatéraux entre deux établissements d'ensignement supérieur, ne se limitent pas à l'Europe. Il devient alors possible d'être diplômé en France et aux États-Unis, au Japon voire même en Chine ou en Inde. Même si ce type d'échanges est longtemps resté en France l'exclusivité des écoles d'ingénieurs et de commerce, les universités commence à les proposer à leurs étudiants. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à passer au bureau des études ou des relations internationales de votre école ou université.


lu sur: www.etudiants-erasmus.com

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Un an après le «non» français: l'Europe engluée

Les non français et néerlandais au projet de Constitution ont-ils marqué un coup d'arrêt à la construction européenne?
Depuis un an tout est figé. La dynamique qui s'était développée autour du projet constitutionnel est bloquée - sans doute durablement. En France et aux Pays-Bas, les opinions n'ont pas évolué, ce qui interdit le recours à de nouvelles consultations comme on l'a fait dans le passé au Danemark et en Irlande.

Jugez-vous envisageable la conclusion d'un accord entre le dirigisme français, minoritaire en Europe, et les valeurs libérales en vigueur presque partout ailleurs?
Les éléments fondamentaux de la construction européenne ne doivent pas grand-chose aux conceptions anglo-saxonnes, et ils ne changeront pas: l'Europe est fondée à la fois sur la coopération et sur la concurrence. Sur ces principes constitutifs, aucun compromis n'est possible. Or ce qui se devine derrière certaines réserves exprimées en France - par exemple à l'encontre de la directive Bolkestein sur les services - c'est le refus du principe concurrentiel dans une Europe élargie. La discussion peut se développer en revanche sur des idées dont les Français sont aussi porteurs - sur la nécessité d'aller au-delà de l'union monétaire, sur les politiques sociales, ou sur la capacité de l'Europe à se comporter en acteur de la scène internationale. Encore faudra-t-il que ces idées soient effectivement portées.

L'Union peut-elle se passer d'un leadership qui jouerait le rôle d'entraînement rempli naguère par l'Allemagne et la France? Quelle place le couple franco-
allemand occupe-t-il dorénavant?

Du côté allemand, la chancelière Angela Merkel a pris des engagements très forts en faveur de la poursuite de l'intégration. Du côté français, il faudra attendre les rendez-vous électoraux de l'année prochaine. Très vite, le futur président (ou présidente) devra énoncer ses priorités, préciser ce qu'il accepte de remettre en cause des positions traditionnelles de la France, dire où se situent ses lignes rouges. S'il est capable de le faire, la France retrouvera une plus grande autorité. Sinon, ses partenaires apprendront à ne plus l'attendre. En tout état de cause, le couple franco-allemand ne peut plus être dans l'Union des Vingt-Cinq ce qu'il était dans l'Europe des Quinze. A cette époque, les écarts entre Paris et Bonn résumaient beaucoup des différences entre les autres partenaires. En sorte qu'un arrangement entre les deux capitales ouvrait la voie à l'accord de tous. Ce modèle n'a plus cours. La France et l'Allemagne peuvent tomber d'accord: elles n'entraîneront pas nécessairement l'adhésion de la Pologne.

Peut-on dès maintenant reprendre la réflexion sur les institutions, ou vaut-il mieux mettre en avant des projets concrets, comme le furent Airbus et Erasmus?

On ne peut pas faire l'économie de la réforme institutionnelle. Songez qu'avec la pondération des voix instituée par le Traité de Nice, il devient presque aussi difficile d'atteindre la majorité qualifiée que l'unanimité. La décision est donc entravée. Par ailleurs, le Conseil à vingt-cinq fonctionne mal - nettement moins bien que l'Eurogroupe, qui ne compte que les douze partenaires de la zone euro. La construction européenne, pour autant, ne se réduit pas à un débat sur l'ingénierie institutionnelle. Les questions aujourd'hui posées vont au delà: quelle est l'identité de l'Union? De quelle Europe les Européens ont-ils encore besoin?


Déception au PS

Rivalités personnelles?
Retour en force des logiques partisanes? C'est au Parti socialiste que la déception est sans doute la plus grande.

Quoi qu'on pense de son virage à gauche, Fabius avait mené son affaire de main de maître. Au soir du 29 mai 2005, le PS semblait à la portée de l'ancien premier ministre. Douze mois plus tard, la désillusion est totale. Ce n'est pas Fabius qui cartonne dans les sondages, mais la très eurocompatible, la social-
démocrate Ségolène Royal, qui admire Tony Blair et plaide pour un «ordre juste». Oubliés, les slogans contre l'Europe marchande. La tendance est au «royalisme», fait de prudence et même d'un certain apolitisme.

Que s'est-il passé? Fabius n'a pas su capitaliser sa victoire au référendum. Trop complexe. Le réflexe légitimiste a permis à François Hollande de l'emporter au congrès du Mans, en novembre dernier. Surtout, pour les électeurs socialistes, le référendum n'était qu'une étape. D'autres, depuis, l'ont éclipsée: le combat contre le Contrat première embauche (CPE) notamment, au cours duquel la majorité du PS s'est refait une santé.

Plus à gauche, les rêves d'union «antilibérale» ont du mal à se réaliser. On fait semblant d'y croire, histoire d'entretenir la flamme du 29 mai.
L'extrême gauche divisée

Au début du mois, le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, proposait une «bouffe à quatre à ses «amis» «Marie-George (Buffet), Arlette (Laguiller) et José (Bové)». Objectif: rassembler la gauche de la gauche derrière un seul candidat, pour éviter l'éparpillement. L'altermondialiste José Bové applaudit des deux mains, puis propose, hier dans le Journal du dimanche, sans attendre l'avis des autres, qu'il conduise lui-même ce grand élan antilibéral… S'il est possible que Bové et Besancenot s'allient en 2007, on voit mal le Parti communiste ou Lutte ouvrière renoncer à présenter des candidats. La grande fête du «non» est bien terminée.

Mathieu Van Berchem

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Godard par lui-même au Centre Pompidou

27 mai 2006

Ce projet ne pouvait pas aboutir sans malice. Dès l'entrée, Jean-Luc Godard affiche une formule à interpréter ("Ce qui peut être montré ne peut être dit"), tandis qu'une inscription officielle informe le visiteur que "le Centre Pompidou a décidé de ne pas réaliser le projet d'exposition intitulé "Collage(s) de France, archéologie du cinéma d'après JLG" en raison des difficultés artistiques qu'il présentait (les mentions "techniques et financières" sont barrées) et de le remplacer par un autre programme intitulé "Voyage(s) en utopie"". Alors que Jean-Luc Godard avait travaillé avec le commissaire d'exposition Dominique Païni, depuis 2003, sur son projet d'exposition au Centre Pompidou, leur collaboration a pris fin au mois de janvier et le cinéaste a terminé seul la scénographie (Le Monde du 24 avril).

Sur 1 200 m2, l'exposition investit trois grands espaces, sans autre parcours fléché, sous-titres, modes d'emploi, cartons explicatifs que ces trois indications : "Avant-hier", "Hier", "Aujourd'hui". Jean-Luc Godard a toujours rechigné à décrypter ses films, comme il a clamé très tôt son refus de raconter des histoires et fait preuve de volupté à dévoiler les arrière-cuisines. Il s'était plaint en 1993 d'avoir manqué de temps pour finir Hélas pour moi et d'avoir été contraint de laisser sortir un film inachevé, qu'il n'avait pas signé ; aujourd'hui, il sait ce qu'il fait en disposant ici et là des grillages, tasseaux, palissades et gravats sous un lit de prison. Il joue double jeu, donnant à réfléchir sur le pourquoi de telle installation elliptique tout en semant des indices d'inachèvement. L'impression qui se dégage de cette exposition est celle d'un chantier. Il règle ainsi à la fois ses comptes avec le cinéma actuel et avec les modes de fonctionnement et les blocages d'un grand musée.

CONSTRUCTIONS SAVANTES

S'il est un domaine où il n'y a pas de mystère chez cet adepte du jeu de mots, c'est celui des titres. "Collage(s) de France", première appellation de l'expo, était une allusion coup de griffe à sa tentative de donner jadis au Collège de France des cours associant l'histoire du cinéma et l'histoire du XXe siècle. Godard a envisagé de reproduire ce projet avorté via neuf salles. Ce sont les maquettes de ces neuf salles, "collées" par ses soins, qui sont disséminées - certaines derrière des grilles avec des ready-mades de Marcel Duchamp associant roue de vélo, tire-bouchon, Freud et la notion de totem et tabou, d'autres, ici et là, constructions architecturales savantes mêlant objets cinématographiques préhistoriques et livres de Schopenhauer, Karl Kraus ou Georges Bataille, avec citations, tandis que chemine d'une pièce à l'autre un train électrique et que des plantes vertes ou des décors cosy défient les images diffusées par des alignements d'écrans petits et grands.

La seconde appellation, "Voyage(s) en utopie", renvoie autant à la perspective (dans le fil de la pensée du philosophe allemand Walter Benjamin) de trouver une morale de la représentation, sauver de l'oubli les victimes de l'Histoire, que de mener à bien cette réflexion dont Godard crut que le Centre Pompidou pouvait être le cadre et dont il ne reste que des stigmates. La vision de Vrai-faux passeport, film qu'il a réalisé pour l'exposition et montré in extenso ou par bribes, en fournit une version accessible. Il y décline divers thèmes ("Les dieux", "Torture", "Liberté", "Enfance", "Miracle", "Eros", "Terreur"...), illustrés par des séquences de films ou des extraits télévisuels auxquels il décerne des bons ou des mauvais points, qu'il dénomme "bonus" ou "malus".

Un procédé scolaire, facile, parfois contestable ou égocentrique (lorsqu'il se décerne un bonus à lui-même). Reprenant le principe qu'il avait inauguré en 1978 à l'université de Montréal (conférences avec juxtaposition de fragments de ses films ou d'autres oeuvres du patrimoine), il y donne libre cours à son goût du rapprochement entre deux images, deux séquences.

L'exercice s'apparente au montage, au collage, et vise à annihiler le commentaire pour susciter l'émoi, l'"étincelle", "des étoiles qui se rapprochent ou s'éloignent", comme disait Walter Benjamin. Leçon de cinéma, de morale du regard. Par exemple, une scène de torture de Reservoir Dogs, de Quentin Tarantino, est opposée au témoignage d'un soldat de la guerre d'Algérie hanté par l'indicible. Au final, c'est grâce à l'image animée que les visiteurs éviteront de traverser l'expo comme jadis les héros de Bande à part au Louvre, en neuf minutes quarante-cinq secondes.


Voyage(s) en utopie, Jean-Luc Godard, 1946-2006. Centre Pompidou, galerie sud, niveau 1, place Georges-Pompidou, Paris-4e. Métro Rambuteau. Tél. : O1-44-78-12-33. Du mercredi au lundi de 11 heures à 21 heures. Jusqu'au 14 août. Entrée générale : 10 €..

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L’Europe se fête pour mieux se relancer

25 mai 2006

La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.

La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe

Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.

Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.

Le maigre cadeau estonien

Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.

Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».

Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».


La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.

La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe

Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.

Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.

Le maigre cadeau estonien

Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.

Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».

Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».


La tour Eiffel illuminée en bleu, des chorales, des tickets de métro spéciaux… Un an après l’échec du référendum, la France a décidé de marquer le coup pour la 20e journée de l’Europe.

La tour Eiffel illuminée en bleu en l'honneur de la journée de l'Europe

Le 9 mai 1950, le ministre des Affaires étrangères Robert Shumann prononce un discours dans le salon de l’Horloge, au Quai d’Orsay. Il appelle à une mise en commun des productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce « discours de l’horloge » est l’acte fondateur de la construction européenne. Cette date s’est donc logiquement imposée comme la Journée de l’Europe, dont on célèbre mardi la 20e édition.

Cette année, la France, marginalisée dans l’Union depuis le « non » au référendum l’année dernière, a décidé de marquer le coup. Il est temps, a rappelé la ministre déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna, de « rappeler aux français la place qu’occupe l’Europe ». De nombreux évènements sont organisés tout au long de la journée. A Paris, les ambassades des pays membres font des opérations portes ouvertes, la Gare du Nord est redécorée, et un ticket de métro spécial a même été imprimé pour l’occasion. En province, expositions et autres évènements sont mis en place depuis quelques jours dans le cadre de cette journée. Les collèges et lycées ont reçu un « kit » pédagogique sur l’Europe. Et partout en France, à 18h, les chorales chanteront l’hymne européen. Dominique de Villepin, prononcera, lui, un discours devant de jeunes étudiants venus de toute l’Union dans le cadre du programme Erasmus d’échanges universitaires.

Le maigre cadeau estonien

Petit cadeau pour la fête d’une Europe qui fait grise mine : à une écrasante majorité, le parlement estonien a ratifié mardi matin le projet de Constitution Européenne. L’Estonie devient donc le 15e pays signataire du traité. Mais cette nouvelle ne devrait pas suffire à relancer le sentiment européen. Un sondage réalisé en mars auprès d’une vingtaine de milliers de personnes et publié vendredi 5 mai montre l’absence de consensus sur ce qui pourrait relancer la construction européenne, mise en sommeil par le choc des « non » français et néerlandais de 2005. Une nouvelle constitution, en tous cas, ne serait pas du goût des peuples d’Europe, qui sont moins d’un quart à la considérer comme un élément clé.

Dans ce sondage, seuls 39% des Européens estiment que l'UE va dans la bonne direction. Même la monnaie unique n’est plus considérée comme un « résultat positif » de l’intégration européenne que par 27% des sondés. «L'étude montre que les Européens attendent plus de l'Europe, et quand on attend quelque chose de quelqu'un, c'est qu'on pense qu'il a plus à donner», résume, optimiste, un fonctionnaire européen. Plus réaliste, Claus Sorensen, le directeur général de la communication de la Commission européenne, a déclaré en présentant l’étude : «en gros, on n'est pas sorti de l'auberge».

Que faire ? La question risque de rester posée jusqu’au prochain sommet Européen, qui aura lieu au mois de juin. En attendant, le président de la Commission, José Manuel Durao Barroso, annonce une initiative destinée à sortir l’UE de son marasme. Lundi, il a activé un « plan B » pour améliorer les institutions de l’union. «Nous sortons de la période de réflexion et nous orientons vers une phase d'action politique», lance M. Barroso, interrogé par la presse portugaise. «L'Europe n'est pas paralysée», ajoute-t-il, comme une exhortation. Prochain objectif, pour le président de la Commission : «construire progressivement une identité (européenne) en matière de politique extérieure et de défense».

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Athènes: Bar Le Folie

23 mai 2006

L’ambiance que l’on trouvera au Folie dépend du jour et de l’heure à laquelle on s’y rend…

Café le jour (ouvert à partir de 17h)
En fin d’après midi, on y déguste un frappé, confortablement installé sur les banquettes. La musique de fond est variée, allant des musiques traditionnelles d’Amérique latine au R’n B’ en passant par Gainsbourg.…
Avec un peu de chance, on a assistera aux cours de samba donnés par Ghislaine, une jeune professeur de danse mi brésilienne mi espagnole.

Bar dansant la nuit
Le soir, le café se transforme en bar dansant.
La lumière se tamise, la musique hausse d’un ton. Le prix des consommations est correct (demi tarif pour les étudiants Erasmus, à préciser lors de la commande), et le choix des cocktails est large : la caïpirini et le mojïto restent de rigueur pour qui souhaite passer une vraie soirée latine.
Les danseurs professionnels vous entraînent sur la piste et vous montrent quelques pas de samba ou de salsa avec le sourire. On se prend très facilement au jeu, au diable les complexes !
Attention cependant, l’espace est réduit : le bar est souvent plein à craquer. C’est le prix à payer du métissage culturel car au Folie on trouve des gens de toutes les origines. Les couleurs variées du décor font écho aux couleurs variées de la population, et cela rend le lieu vraiment magique !
Helene FLODROPS. (LPJ Athènes) 17 Mai 2006

Adresse du Folie :
Eslin 2, 115 23 Athènes, Métro Ambelokipi, Tel : 210 64 69 852
Programme :
Dimanche : Lambada / Zouk / Foro.
Lundi : R’n B’.
Mardi : Latine.
Mercredi : Brésil.
Jeudi : Hip-Hop.
Vendredi : Disco.
Samedi : Divers. (Mélange des musiques citées ci-dessus).

Cours de Samba et Foro
Lundi et vendredi de 19h à 20h
Renseignements : Ghislaine : 69-97-18-18-78

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L'équipe de Romano Prodi va demander le retrait des troupes d'Irak

19 mai 2006

Romano Prodi a opté, jeudi 18 mai, pour un ton consensuel en présentant le programme de son exécutif devant le Sénat, examen de passage au cours duquel il a multiplié les appels à la concorde et tendu la main à ses adversaires.

Les principaux chantiers dont il a annoncé la prochaine mise en œuvre sont toutefois en rupture avec la politique menée par son prédécesseur, Silvio Berlusconi. Première annonce : un appel au retrait du contingent militaire national en Irak, qui sera soumis au vote du Parlement. M. Prodi n'a pas précisé quand cette proposition sera formulée ni quels seront les délais de ce retrait, mais a évoqué "les temps techniques nécessaires et les discussions avec toutes les parties intéressées". "La guerre en Irak a été une grave erreur car elle n'a pas résolu le problème de la sécurité, au contraire elle a compliqué ce problème", a-t-il assuré, sous les sifflets et les huées des sénateurs de centre-droite.

Le président du conseil a par ailleurs énuméré les autres priorités en matière de politique étrangère de son gouvernement. "Notre choix principal est l'Europe et l'intégration européenne", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était indispensable de "donner un nouvel élan à la construction européenne". Avant de souligner que "l'intérêt national et l'intérêt européen ne doivent être qu'une seule et même chose". La "lutte contre le terrorisme, les guerres, la pauvreté et la prolifération nucléaire" figureront également au cœur de la diplomatie italienne.

COUP DE FOUET À L'ÉCONOMIE

Le chef du gouvernement a évoqué les sujets de politique intérieure : famille, travail, situation économique du pays. Il a notamment promis de donner un coup de fouet à l'économie italienne et de réduire les dépenses publiques. "Notre pays a besoin d'une forte secousse, tout comme notre système de production", a dit M. Prodi. Il a promis d'intervenir pour réduire le déficit budgétaire, qui a atteint 4,1 % en 2005, via une action ciblée sur les dépenses. "Il n'y a plus de place pour une manœuvre correctrice extraordinaire, il n'y a plus de miracles pour l'ingénierie financière", a-t-il ajouté. "En revanche, il sera nécessaire d'intervenir sur les grands chapitres de la dépense publique. Cet effort sera réalisé en début de législature", a-t-il souligné.

En matière judiciaire, M. Prodi a notamment promis, jeudi, devant les sénateurs une loi sur le conflit d'intérêts, "sur le modèle de ce qui existe dans les autres démocraties avancées", tout en récusant "une volonté de revanche" contre son prédécesseur, Silvio Berlusconi, propriétaire du plus grand empire médiatico-éditorial du pays. Le chef du gouvernement italien a évoqué "une réglementation dénuée d'intentions punitives, mais bien plus rigoureuse que celle qui est en vigueur [actuellement]. Il faut des règles mais aussi des régulateurs", a-t-il ajouté.

MAIN TENDUE À L'OPPOSITION

Romano Prodi s'est toutefois voulu conciliant avec l'opposition. En effet, l'union de la gauche qu'il dirige dispose d'une majorité de deux voix seulement au Sénat, et le vote de confiance vendredi sera un test important pour son gouvernement et sa capacité à gouverner.

Il a pour la première fois, jeudi, après des semaines d'âpres critiques, tendu la main à l'opposition dirigée par Silvio Berlusconi, en l'assurant de son "respect" et excluant toute "volonté de revanche". "Il ne peut et il ne doit y avoir d'espaces pour des comportements inspirés d'une volonté de revanche, par un désir exaspéré de marquer à tout prix les différences", a-t-il dit. "Nous ne manquerons jamais à l'opposition et à ses leaders du respect que la démocratie exige", a-t-il encore souligné. "L'Italie n'est pas un pays à pacifier mais un pays à mobiliser, avec toutes ses composantes, dans un esprit constructif de concorde", a-t-il conclu.

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Madrid Electronic Conference 2006

18 mai 2006

Pour un pays comme l’Espagne, dans lequel la musique électronique occupe une place primordiale, la toute 1ère édition de la Madrid Electronic Conference (MEC) fait la fierté de ses organisateurs. Investissant la Casa de Campo au cœur de la capitale, du 6 au 9 juillet prochains, cette conférence se veut être un lieu de rencontres, d’échanges et de sensibilisation. Elle rassemblera artistes, producteurs et tous les autres professionnels issus des mondes de la musique, de l’art et des médias. Au programme, une ambition multidisciplinaire à toute épreuve.
Débats, stands interactifs, salons internet, démonstrations de matériel, performances de Dj’s et Vj’s, ateliers…ainsi que des conférences sur les enjeux sociaux liés à l’industrie et à la culture jeune, rythmeront les 4 journées. Chaque nuit sera respectivement consacrée à la scène transe, techno et house.
Parmi les Dj’s présents, on pourra admirer la pertinence des live de Fracesco Farfa, Abel Ramos, Dave Clark, Umek, Nuke, Claudio Cocoluto, Erick Morimo ou encore Erik Prydz… Bref, la MEC est véritable coup de soleil électronique qui risque de laisser des marques !

Plus d’informations sur http://www.mecfestival.com/
Programme du festival:
Jeudi 6 Juillet
Tiësto
Abel Ramos
Frank Trax
Fernando Ballesteros
Brian Cross

Vendredi 7 Juillet
Dave Clark
Rush
Marco Carola
Cesar Almena
Raul Parra
Umek
Pepo
Ben Sims live
Nuke
Paul Mac live
Toni Verdi

Samedi 8 Juillet
Erick Morillo
Claudio Cocoluto
Francesco Farfa
Eric Prydz
Junkel XL live
Abel y Raul

lu sur: www.lemonsound.com

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Le plus vaste fond d'archives nazies va être ouvert aux historiens

17 mai 2006

n mois après que l'Allemagne a levé ses objections, les onze pays chargés de veiller sur le plus vaste fond d'archives nazies ont décidé, mardi 16 mai, lors d'une réunion au Luxembourg, de les ouvrir prochainement aux historiens. L'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, la Grèce, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, les Etats-Unis, la Pologne et Israël ratifieront "le plus rapidement possible" l'amendement au traité de 1955 régissant ces 47 millions de documents, portant sur 17,5 millions de victimes du nazisme, ont annoncé les ambassadeurs présents.

Entreposées sur 27 kilomètres de linéaire, dans des bâtiments quelconques de la tranquille localité de Bad Arolsen (centre de l'Allemagne), ces données n'étaient jusqu'ici consultables que de manière nominative, sur requête d'une ancienne victime ou de ses ayants droit.

Les registres des camps de concentration ou autres mandats d'arrêt établis par la Gestapo avaient été rassemblés et classés après la guerre au sein de ce Service international de recherches (SIR). Son but : retrouver les civils déportés ou soumis au travail obligatoire par le régime hitlérien, retracer leurs parcours et, éventuellement, apporter aux victimes une preuve de leur internement, afin d'ouvrir la voie à leur indemnisation. A Bad Arolsen, 400 employés traitent chaque année des dizaines de milliers de demandes individuelles, venues d'une soixantaine de pays. 400 000 ont déjà été traitées.

"DES MILLIONS DE PREUVES ÉCRITES"

Les informations contenues dans ces archives sont nominatives, et peuvent être "extrêmement sensibles", portant notamment sur "des maladies héréditaires", des "expériences pseudo-médicales", des "catégories de motifs d'incarcération [assassins, ou homosexuels notamment]", ainsi que "des enfants illégitimes", précise le site Internet du SIR. Ce qui explique les réticences de certains Etats – notamment de l'Allemagne, dotée d'une législation très stricte sur la protection de la vie privée – à en autoriser l'accès aux historiens.

A New York, le Congrès juif mondial, qui fédère les communautés juives établies à travers le monde, s'est dit "heureux qu'après soixante ans, les millions de preuves écrites des meurtres de masse commis par les nazis contre les juifs soient ouvertes aux chercheurs. C'est un coup porté contre tous ceux qui nient l'Holocauste".

Cependant, une partie de la communauté scientifique considère que l'accès à Bad Arolsen revêt un intérêt limité. "Il n'y a rien de fondamentalement nouveau à attendre de ces documents", selon le professeur Wolfgang Benz, directeur du Centre de recherche sur l'antisémitisme à la Technische Universität de Berlin, auteur de nombreux ouvrages sur l'Holocauste et le IIIe Reich. "Les chercheurs américains, qui ont longtemps réclamé à cor et à cri leur ouverture, l'ont souvent fait pour des motifs démagogiques, en accusant l'Allemagne de vouloir dissimuler son passé", estime-t-il.

lu sur: www.lemonde.fr

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2007 : pas sans vous

06 mai 2006

Cette fois je vous propose un projet des jeunes français pour compter dans les programmes des partie français qui se presentes aux prochaines elections.
Je trouve qu'il s'agit d'un projet très interesssnt et je crois que on dovrait le faire dans chaque pays.

Ceci la lettre de presentation:

Nous ne sommes pas (que) l'avenir. Nous sommes le présent.

La jeunesse doit se faire entendre ici et maintenant. Pour qu'on ait envie de se rendre aux urnes, les prochaines élections doivent traiter des questions qui nous concernent et les candidats esquisser des réponses qui nous conviennent.

C'est pour contribuer à relever ce défi que le réseau étudiant Animafac initie, en ce printemps, une vaste campagne civique. Politique et non partisane. Il ne s'agit pas de juger de programmes électoraux mais de peser, en amont, sur l'ensemble des partis pour qu'ils prennent en compte les attentes des moins de 30 ans.

Si vous partagez ce constat, faites un tour sur le site

www.2007passansnous.net et faites vivre la campagne 2007 : pas sans nous.

Signez le manifeste
Et faites-le signer par tous vos proches.

Refusez l'inacceptable
S’exprimer, c’est aussi s’indigner et refuser de s'habituer à ce qui paraît normal et qui ne l'est pas. Déposez vos " Je ne veux plus " et découvrez ceux de milliers de jeunes venus crier leurs refus.

Débattez
Réfléchir, discuter, proposer. Pour que les politiques n’aient plus d’excuses pour ne pas nous associer aux débats de société, donnez votre avis sur les 102 propositions émises par un jury citoyen de 25 jeunes, de 17 à 30 ans. Et sur tous les sujets qui vous tiennent à cœur.

Et à bientôt sur

www.2007passansnous.net

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Le 4e Forum social européen s'ouvre à Athènes

04 mai 2006

La capitale grecque accueille, à partir de jeudi 4 mai, le quatrième Forum social européen (FSE) qui devrait réunir, jusqu'à dimanche 7 mai, quelque 15 000 militants altermondialistes, venus débattre notamment de la "construction d'une Europe sociale".

Le FSE, organisé cette année dans un gigantesque complexe sportif situé à Hellinikon, à 13 kilomètres du centre d'Athènes, avait rassemblé lors de ses précédentes éditions, 20 000 personnes à Londres en octobre 2004, 50 000 à Paris-Saint Denis en 2003 et Florence en 2002.

Malgré un relatif essoufflement constaté par certains protagonistes, le FSE reste tout de même un momemt essentiel du militantisme altermondialiste, au même titre que les Forums sociaux mondiaux organisés depuis 2001, qui se sont tenus à Porto Alegre au Brésil (2001, 2002, 2003, 2005), à Bombay en Inde (2004), puis dans trois villes – Caracas (Venezuela), Bamako (Mali) et Karachi (Pakistan) – en 2006 ; le prochain se tiendra au Kenya, à Nairobi, en 2007.

210 SÉMINAIRES À L'ORDRE DU JOUR

Les débats se dérouleront de jeudi à dimanche en présence de personnalités de la lutte anticapitaliste comme l'essayiste Susan George, la fille du "Che" Aleida Guevara, l'incontournable José Bové, figure du mouvement paysan français, ainsi que le communiste Fausto Bertinotti, nouveau président de la Chambre des députés italienne.

Quelque 210 séminaires à l'ordre du jour du forum balayent les thématiques essentielles de l'altermondialisme telles que l'aide au développement, la taxation des flux financiers, la mobilisation anti-guerre, l'émancipation des femmes ou le combat contre la culture OGM. Des questions purement continentales seront également débattues comme la construction européenne après le rejet du projet de Constitution, la lutte contre la directive Bolkestein, ou encore la défense des services publics.

Une manifestation pacifique est prévue, samedi 6 mai, dans le centre d'Athènes. Les organisateurs veulent profiter du rassemblement pour mettre en avant les récentes victoires, tant dans les urnes italiennes que dans les rues françaises, lors de la contestation contre le contrat première embauche (CPE).

Le budget du FSE, estimé à 830 000 euros (contre 1,5 million d'euros à Londres), est financé par les contributions des syndicats, des collectivités locales, des ONG et la participation demandée aux militants présents.

lu sur: www.lemonde.fr


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posted by urbanohumano, 13:56
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