Étranger un jour, étranger toujours ?
31 juillet 2006
Étranger un jour, étranger toujours ?
est le titre d'une réunion qui réuniera à Bonn en Allemagne les 28 et 29 novembre prochains les deux organismes qui s'occupent de la mobilité universitaire en Allemagne : le DAAD et le PAD. L'objectif de cette rencontre est de faire le lien entre un séjour à l'étranger pendant la scolarité et la carrière professionnelle des anciens étudiants ayant participé à ces échanges internationaux. Pour cela le DAAD a eu une idée amusante puisqu'il a décidé lancer un grand appel à témoins destiné aux anciens étudiants ayant effectué une partie de leur scolarité à l'étranger et qui aujourd'hui travaillent dans un contexte interntional. Les différents parcours recueillis seront joints au compte-rendu de la réunion.
L'initiative est intéressante. En effet à la question Partir à l'étranger, pour quoi faire
, la réponse toute faite est trop souvent Pour apprendre des langues étrangères
. Or, de nombreux anciens Erasmus peuvent en témoigner, on revient de son séjour avec plus que ça. C'est pour cette raison que je soutient cette tentative de mettre en évidence ce que peut apporter un séjour à l'étranger, en plus de la maîtrise des langues étrangères et espère qu'elle fera des émules ailleurs en Europe.
source : Communiqué de presse du DAAD
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Etudes, formations : Préparer un séjour linguistique
29 juillet 2006
Les universités en tirent un certain prestige, et les étudiants s’insèrent dans un environnement étranger, donc tout le monde est théoriquement ravi. Simplement, d’années en années, le nombre d’étudiants rencontrant des mauvaises surprises s’accroît.
En pratique, il y a des choses qu’on se garde bien de nous dire avant notre départ.
Le plus souvent, on nous présente ces séjours comme quelque chose d’accessible à tout le monde, même aux personnes dont les moyens financiers ne sont pas mirobolants.
Les principaux arguments pour vous faire partir :
* vous ne payez que les frais de scolarité de votre université française. Il faut bien admettre que les universités françaises, même si les frais de scolarité tendent à augmenter, sont presque gratuites, par rapport aux autres pays d’Europe ou surtout par rapport aux pays d’Amérique du nord.
* Vous obtiendrez une équivalence de note. Ce qui veut dire que les notes obtenues dans l’université étrangère seront valables dans votre université française, et donc que les Unités de Valeur (UV) obtenues à l’étranger seront validés dans l’université française.
Mais avant de vous engager dans ces démarches, prenez ces remarques en considération :
* Le prix du voyage. Renseignez vous bien sur le prix que pourrait vous coûter un tel séjour. Par exemple un séjour dans les pays nordiques, ou en Angleterre (surtout à Londres), où la vie coûte bien plus chèr qu’en France, peut réellement vous ruiner. A l’inverse, ne vous imaginez pas qu’un séjour dans un pays dont le niveau de vie parait plus bas que le notre vous permettra de faire des économies. Le plus souvent, les autochtones vous font des tarifs « spécial touristes », donc les économies ne sont pas si évidentes à faire. Alors dans tous les cas, prévoyez toujours un budget plus élevé que celui que vous auriez prévu pour une année universitaire en France. Il faut prendre aussi en considération le prix du voyage : un aller-retour au Québec vous coûtera au minimum 450 euros par exemple.
* Quel diplôme obtiendrez vous? un diplôme étranger ou un diplôme français ? il y a une chose qu’on ne nous dit pas souvent, c’est que le diplôme obtenu est un diplôme français, et uniquement français. Donc si vous espérez partir à l’étranger en vue d’obtenir un diplôme étranger - et ainsi augmenter vos chances futures de travailler dans ce pays grâce à ce diplôme - ne vous engagez surtout pas dans les programmes d’échanges du type Erasmus ou CREPUQ.
* Le professeur qui vous envoie sait-il de quoi il parle? les professeurs peu scrupuleux se rencontrent (rarement, CQFD). Sans dire que c’est une généralité, il faut faire attention. Par exemple, s’il vous propose d’aller dans telle université parce qu’il a connu tel professeur qui était très bon, renseignez-vous bien pour savoir si le professeur en question y est toujours ; renseignez-vous bien sur l’université où l’on veut vous envoyer, pour vérifier qu’elle vous proposera effectivement les cours que vous désirez suivre, et surtout si ces cours sont donnés toute l’année (les cours peuvent n’être donnés que pendant un semestre sur les deux par exemple). Alors faites attention à ces questions.
* L’administration de votre université est-elle souple et efficace? renseignez vous éventuellement auprès des personnes qui ont déjà fait le voyage avant de partir. Autrement vous pouvez avoir de très mauvaises surprises. La mauvaise surprise la plus courante : le décalage entre les administration des deux universités. Par exemple si l’université française doit impérativement avoir vos notes avant le 15 mai, et que l’université d’accueil, elle, ne délivrent ces notes que le 1 juin, vous pourrez avoir la surprise de découvrir à votre arrivée qu’aucunes de vos UV n’ont été validées. En d’autres termes vous redoublerez votre année parce qu’on vous considérera comme “défaillant”. Donc mieux vaut être vigilant sur ce genre de chose, les administrations universitaires françaises étant quand même assez rigides.
* Le pays d’accueil possède-t-il vraiment les cours qui conviendront à votre université française, et ces cours vous apporteront-ils une équivalence de note? Il n’est pas rare que les professeurs des universités françaises vous fassent savoir, après coup, que les notes obtenues à l’étranger ne seront pas les mêmes que celles que vous aurez sur votre bulletin. Certains d’entre eux considèrent, parfois à juste titre, que les cours donnés par leur collègues étrangers ne sont pas aussi performants et compliqués que ceux qui se donnent dans les universités françaises. Donc si vous revenez d’Espagne avec 16 de moyenne, attendez vous à trouver un 13 de moyenne sur votre bulletin français. Cela dit, on ne peut pas dire de généralités sur cette question, vu que cela dépend du bon vouloir du professeur.
Pour vous donnez deux exemples concrets : une de mes connaissances a été envoyée en Italie au mois de janvier pour suivre un DEA d’histoire ancienne. Une fois arrivée sur place, elle réalise d’abord que le professeur dont on lui avait parlé n’est plus là depuis 5 ans, que l’université ne propose pas de cours d’histoire ancienne - puisque ces cours n’existent pas comme tel en Italie - et que la bibliothèque universitaire ne comporte presque aucuns livres sur son sujet. Le comble dans cette histoire, c’est que jamais le professeur qui l’a envoyée en Italie n’a répondu à ses emails… et une fois de retour il lui a tout simplement dit « partir en Erasmus, c’est un risque ».
Deuxième exemple : une université envoie une élève en Allemagne pour un semestre. Cette personne suit les cours que les professeurs français lui ont recommandés, valide toutes ses UV en Allemagne, et de retour en France, on lui apprend qu’elle doit redoubler son année puisque suite à une erreur d’administration, ses notes n’ont pas été reçues à temps. Elle a donc été notée comme défaillante à toutes les UV de ce semestre, et il n’y a aucun recours dans ce genre de situation.
Faire un séjour à l’étranger reste malgré tout une expérience formidable. Mais il faut rappeler que quelques précautions sont à prendre avant votre départ, histoire de ne pas faire une année universitaire, dispendieuse dans la plupart des cas, qui ne vous permettra pas d’obtenir un diplôme.
Ecrit par Sophie Maza pour MonSejourLinguistique.com
MonSejourLinguistique.com est un portail de ressources gratuites pour l'apprentissage des langues au cours d'un séjour linguistique. De multiples conseils vous attendent sur notre site MonSejourLinguistique.com
lu sur: www.obdesigner.net
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Universités d'été: nouvelle opportunité
27 juillet 2006
Les université d'été, c'est en ce moment. Elles ne sont pas tellement connues des Français et pourtant les universités d'été ont gagné en popularité ces dernières années. Pendant l'été, alors que les étudiants plus traditionnels sont en vacances ou en stage, les locaux d'universités ou de grandes écoles françaises s'ouvrent à un autre public : étudiants étrangers, jeunes chercheurs, futurs professeurs qui pour quelques centaines d'euros viennent entre une et deux semaines pour suivre des cours ou un sémainaire sur un sujet donné. Il s'agit souvent de cours de langue ou de civilisation mais le commerce et les domaines scientifiques sont de plus en plus demandés.
Pour les étudiants, c'est la possibilité de voyager intelligent et d'ajouter une ligne à leur CV. Pour les établissements d'enseignement supérieur qui organisent ces sessions d'été, si c'est évidemment un supplément de revenu, le plus important reste toutefois la dimension internationale. Attirer des étudiants étrangers c'est en effet d'une part, la possibilité de se faire connaître ou d'afficher l'image d'une institution internationale ; et d'autre part, c'est le meilleur moyen de créer de nouveaux accords avec des partenaires internationaux.
En outre en l'an 2000, le gouvernement français a décidé de créer le label ''Université européenne d'été'' qui Réunissant des étudiants avancés en formation initiale ou continue ainsi que des enseignants-chercheurs de plusieurs pays européens, proposent un cadre convivial de travail universitaire et combinent des activités de formation, des animations culturelles et des activités de découverte du patrimoine
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les politiques européennes concernant la participation et l’information des jeunes
25 juillet 2006
Dans son Communiqué adopté le 19 Juillet, la Commission Européenne met l’accent sur la nécessité d’améliorer l’information et la participation des jeunes en vue de soutenir leur engagement total dans la vie démocratique, tant au niveau national qu’au niveau européen.
Le Communiqué insiste sur la nécessité de faciliter l’accès à l’information pour les jeunes. A cet égard, le Portail européen de la jeunesse, avec ses liens vers des portails nationaux ayant une thématique jeunesse, s’est révélé être une bonne réussite. Le Communiqué appelle aussi à l’introduction de mesures nationales pour encourager la participation civique des jeunes, avec comme composante essentielle un dialogue structuré entre les décideurs politiques et les jeunes sur toutes les questions ayant une importance pour la jeunesse.
Le nouveau programme de la Commission Européenne, “Jeunesse en Action” (2007-2013), stimulera la politique jeunesse en Europe et aidera à renforcer la participation des jeunes dans le cadre de ce dialogue structuré.
Texte complet du Communiqué:
http://ec.europa.eu/youth/doc/comm/comm_youth200706_fr.pdf
Information complémentaire:
Une nouvelle génération de programmes européens pour l’éducation, la formation, la culture et la jeunesse en 2007-2013 : Jeunesse en Action
http://ec.europa.eu/dgs/education_culture/newprog/index_fr.html
Commission Européenne > Direction de la Jeunesse
http://ec.europa.eu/youth/index_en.html
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Etudier à l'étranger
20 juillet 2006
Partir étudier à l’étranger est une phrase que vous avez déjà entendue ? Un ami, un frère ou encore une cousine a fait se choix de partir ? La décision n’est pas facile à prendre... |
mais tous ceux qui ont choisi de s’envoler pour un nouveau pays s’accordent à dire que l’expérience est formidable tant sur le plan personnel que professionnel.
Faire sa valise et prendre un avion afin d’étudier à l’étranger est un acte qui aujourd’hui se banalise, grâce aux différents programmes d’échanges. En 2005-2006, l’agence Socrates-Leonardo da Vinci a enregistré une augmentation de 20% de départs en plus que 2004-2005 et la tendance se confirme pour les années à venir.
Les raisons pour cet engouement sont multiples, tout d’abord la pratique de la langue en est la principale raison. Mais lorsque l’on choisit d’étudier à l’étranger, c’est aussi la découverte d’une nouvelle culture qui vous demandera une bonne dose d’adaptation et un certains sens de la débrouillardise. Voila des points qui séduiront les futurs recruteurs devant lesquels vous aurez fière allure.
Certains plus motivé choisiront l’aventure en Solo. Le mot motivation est vraiment le point clef pour partir seul sans passer par le biais de programme d’échange. Ceci insinue qu’il vous faudra vous charger des formalités administratives avec votre nouvelle université comme n’importe quel autre étudiant, trouvez un logement, organiser le départ et enfin assumer l’intégralité des frais de scolarité.
De nombreux lecteurs nous ont sollicité pour connaître les formalités à remplir pour pouvoir étudier dans des universités à l’étranger sans passer par les programmes d’échanges. C’est donc en priorité pour ces personnes que nous sommes entrain de répertorier toutes les universités présentent en Europe et dans le Monde à plus long terme.
La rubrique Université à l’étranger est donc un annuaire des universités dans le monde. Elle se présente sous une liste de pays classé par continent. Dans chaque fiche pays vous trouverez la liste des universités classées par ordre alphabétique. En cliquant sur l’université de votre choix vous pourrez avoir accès à leur site internet, après c’est à vous de jouer.
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L'UE doit prendre des risques au Proche-Orient
Si cela déplaît aux dirigeants israéliens, à certaines coteries européennes ou à Washington, c'est leur problème. Pour 500 millions de citoyens de l'UE il devient de plus en plus intolérable qu’elle n'intervienne pas politiquement avec force dans ce conflit qui se déroule à ses portes et pour laquelle elle constitue le principal bailleur de fonds d'aides en tout genre (ce sont nos dons que l'armée israélienne détruit régulièrement face à une UE muette). Avec plus d'un million de citoyens israéliens possédant un passeport d'un Etat membre, l'UE est partie prenante de la politique intérieure de l'état hébreu et vice-versa. Il est temps que ces réalités politiques, géographiques et de principe (l'UE ne peut pas accepter qu'on prenne une population civile en otage pour régler un problème militaire) soient rappelées et traduites dans la réalité.
continue: www.newropeans-magazine.org
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Montée en puissance des blogs en France
17 juillet 2006
lu sur: www.loiclemeur.com
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La chanson de Zidane
13 juillet 2006
L'origine du mot Erasmus
11 juillet 2006
Le mot Erasmus vient du théologien et humaniste Desiderius Erasmus Roterodamus, plus connu sous Erasme de Rotterdam. Cet hollandais de Rotterdam était l'un des précursseurs du mouvement de la Renaissance, connu pour sa conviction en une Europe unie et éclairée au-delà des frontières et de tout dogmatisme.
"Paix, piété et belles lettres"
Erasme débute sa formation au sein de différentes institutions religieuses. Au sein de l'institution des chanoines de Steyn (Pays-Bas), Erasme se plonge dans la lecture de grands auteurs et y découvre entre autres des auteurs païens, la poésie ainsi que la libre pensée. Par la suite, il prêche une connaissance plus approfondie des textes et de considérer à nouveau l'enseignement à partir de 1488, date à laquelle il prononce ses voeux.
Ensuite en 1500, il décrit la culture antique par des citations replacées dans l'histoire de la pensée et de la langue dans son ouvrage publié 'Les Adages'. Il réalisera différents travaux comme l'écriture de manuels scolaires, la traduction d'auteurs grecs en latin, etc. Son autre ouvrage intitulé 'L'Eloge de la folie' écrit en 1511, le rendit célèbre à travers l'Europe entière. Par ces textes, il fit la synthèse de ses propres principes qui sont la paix, la piété et les belles lettres.
Faire de l'Europe une terre d'études
Le XVIème siècle marque la fin d'une période de guerre. Les métiers des lettres et des arts profitent de cette paix en Europe pour se développer considérablement, aidés également par l'invention de l'imprimerie. Erasme est passionné par l'Europe. Il a vécu et travaillé dans plusieurs pays en Europe tels que l'Italie, la France, la Suisse, l'Allemagne pour n'en citer que quelques uns. A travers ses voyages, il rencontre de nombreux penseurs qui l'ont aidé à enrichir ses connaissances.
Ainsi, ces différentes expériences lui permirent de rédiger ses écrits à raison de 40 lettres par jour. Aujourd'hui, ses textes, au nombre de 3000 conservées, représentent des témoignages précieux de l'évolution de sa pensée et de son statut de libre penseur.
Le 1er citoyen européen ?
Passionné par l'Europe, Erasme prône une vision globale d'une Europe des cultures qui se connaissent et se respectent. Vers 1517, il dirige un collège où l’enseignement est dispensé en 3 langues (latin, grec, hébreux) à Louvain (Belgique). Aussi, il a une grande influence sur les rois et les acteurs politiques (Charles Quint, Marguerite d’Autriche, François 1er, roi d’Angleterre Henri 8…), tout en restant indépendant. Il n’accepte pas la protection qu’on lui propose et préfère voyager.
Cependant, avec l’arrivée de Luther et du mouvement de la Réforme, des difficultés apparaissent. Erasme, prônant la paix et la réconciliation, voit naître les désaccords. Il ne prend pas parti, mais est attaqué, autant par l’Eglise car il ne critique pas Luther, que par Luther avec qui il échange des essais virulents. Finalement, Erasme est dépassé, ne cédant pas sur son idéalisme. Il meurt délaissé à Bâle en 1536. Erasme restera dans l’histoire européenne comme un humaniste chrétien, un vrai défenseur des libertés et le premier citoyen européen.
Et le programme Erasmus ?
Le programme de mobilité universitaire ne pouvait avoir un meilleur nom... Plus de 1.2 millions d'étudiants sont déjà partis étudier dans un autre pays en Europe grâce au programme Erasmus. Ce programme créé en 1987, concerne plus de 31 pays. Quelle meilleure expérience pour découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures et rencontrer de nouvelles personnes. N'hésitez pas une minute de plus : adressez-vous à votre université, et saisissez toute opportunité pour partir étudier en Europe !!
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La désobéissance aux lois de la cité peut-elle être acte civique ?
10 juillet 2006
Étant d’un naturel légaliste, je trouve parfois délicat de définir à partir de quel instant la désobéissance revêt une coloration légitime, civique.
A priori, l’insubordination aux lois de la République, votées démocratiquement, signifie l’insubordination à la démocratie, à la souveraineté du pouvoir populaire. De fait, l’attitude est antisociale, elle renie les fondements de la société. Elle conduit au chaos, c’est-à-dire à la loi du plus fort selon laquelle chacun se pose en législateur et décide pour lui quelles règles il reconnaît.
Le régime de Vichy, nommé « l’État français », bien qu’apparu démocratiquement, ne proposait pas un modèle social démocratique. À bien des égards, je pense qu’il était positif pour la France de s’opposer à ce modèle social. Désobéir signifiait donc bien être antisocial, mais face à un social inacceptable. Antisocial mais juste.
La désobéissance peut donc être une forme de civisme lorsqu’on conteste radicalement la cité en tant que telle, qu’on en propose une autre. Mais la désobéissance devient inacceptable lorsqu’elle est le fait d’élus qui décident d’ignorer les lois de la cité qui leur déplaisent, tout en prétendant jouir d’un pouvoir légitime du fait d’un mandat électif de la cité. On ne peut pas se dire démocrate si on ne reconnaît au démos son cratos que tant qu’on partage son avis.
Jusque-là, finalement, le sujet est simple, vous en conviendrez.
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Ouverture d'EduContact, un service de formations universitaires européennes à distance
08 juillet 2006
Pilote du projet, le Cned a transformé son centre de relation client, Cned-accueil, (second centre en France a avoir obtenu la certification Afnor, en 2005), en centre de contact européen chargé de l’accueil, de l’information et de l’orientation des étudiants, par téléphone et courrier électronique.
Grâce à un numéro unique, + 33 5 49 49 98 98, les étudiants du monde entier peuvent être renseignés et obtenir un conseil personnalisé en français, anglais, allemand et espagnol, sur l’enseignement supérieur à distance européen en général et, plus particulièrement, sur une sélection de formations proposée par le Cned et les partenaires du projet. Un contact direct avec l’organisme choisi est également possible grâce à une « personne relais » chez chacun des partenaires.
Ces partenaires comptent parmi les principaux opérateurs européens et internationaux d’enseignement à distance :
· OU UK / The Open University (Royaume-Uni),
· Uned / Universidad Nacional de Educación a Distancia (Espagne),
· EITSA / Estonian Information Technology Foundation (Estonie),
· OUNL / Open University of the Netherland (Pays-Bas),
· Anadolu University (Turquie),
· Fied / Fédération interuniversitaire de l’enseignement à distance (France),
· EADTU / European Association of Distance Teaching Universities (Pays-Bas).
Le centre EduContact comprend, par ailleurs, un « observatoire de la demande » chargé d’alimenter une base de données spécifique concernant les besoins en formation supérieure exprimés par les étudiants du monde entier ainsi que leurs motivations lors de leurs échanges avec EduContact. Cette collecte d’informations permettra d’étoffer et d’améliorer la sélection de l’offre proposée et de préciser des stratégies aux niveaux national et européen.
Numéro d’appel du centre Educontact : + 33 5 49 49 98 98
Langues utilisées actuellement : anglais, français, allemand, espagnol.
Source : communiqué de presse
* EduContact
* Les programmes d'Erasmus Mundus
lu sur: http://www.educnet.education.fr
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Quand les langues se melangent......
06 juillet 2006
lu sur: www.cafebabel.com
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Accord de coopération entre l'Europe et les États-Unis
05 juillet 2006
Signé pour une durée de 8 ans lors du sommet de Vienne à la fin du mois de juin, cet accord a pour but de stimuler la coopération entre l'Europe et les États-Unis dans les domaines de l'éducation et de la formation professionnelle. Objectif affiché : faire qu'à l'horizon 2013, 6000 citoyens européens et américains participent à des programmes d'échange. L'accord prévoit des mesures pratiques parmi lesquelles on trouve :
- la formation d'accord bilatéraux entre institutions européennes et américaines avec pour but la création de programmes et de diplômes communs ainsi que l'organisation des programmes de mobilité ;
- la mise en place de programmes visant à facilité la reconnaissance des diplômes et la validation des acquis professionnels ;
- le soutien au programme Schuman-Fulbright qui offre des bourses à des diplômés afin de suivre des études ou une formation dans un domaine important pour la coopération entre l'Europe et les États-Unis.
Le commissaire européen en charge de l'éducation et de la formation, Ján Figel’, a déclaré au sujet de ce nouvel accord : [L'accord] témoigne de la volonté de l'Union européenne et des Etats-Unis de tirer parti des résultats positifs de l'ancien programme et d'intensifier notre coopération en notre qualité d'acteurs essentiels dans ce domaine sur le plan mondial. Le nouvel accord nous offre un cadre juridique stable et durable pour poursuivre nos objectifs communs: améliorer l'ouverture et la compétitivité de nos systèmes d'enseignement supérieur et promouvoir la compréhension mutuelle entre nos peuples
.
L'ancien accord de coopération datait de 1995. Il a permis à 4000 étudiants de bénéficier d'un programme de mobilité entre les États-Unis et l'Europe.
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Erasmus à Liverpool
04 juillet 2006
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
Avant tout le goût de l’aventure. Depuis mes 15 ans je savais que je voulais étudier 1 an à l’étranger au cours de mes études supérieures. Je n’avais pas encore choisi ma destination, mais l’envie de partir et de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre était là. J’ai mûri ce projet dans ma tête pendant quelques années, puis quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté dessus.
Pourquoi as-tu choisis d’étudier en Angleterre ?
A vrai dire, j’avais le choix entre 3 pays : Angleterre, Allemagne et Danemark. Dans l’idéal j’aurais aimé partir dans les 3, mais comme ce n’était pas possible, j’ai dû choisir. J’ai choisi l’Angleterre car je voulais travailler mon anglais et pouvoir le parler couramment. Je savais que cette langue me serait indispensable pour ma future profession, j’ai donc choisi de mettre toutes les chances de mon côté en partant en Angleterre. En plus, je connaissais quelqu’un qui était en ERASMUS en Angleterre, et après avoir visité cette personne et eu un aperçu de la vie d’étudiant ERASMUS en Angleterre, le doute n’était plus permis : c’était LA destination idéale pour moi !
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Mon arrivée s’est plutôt bien passée. Je suis partie avec une fille de ma promo que je connaissais peu, donc on a bien sympathisé durant le voyage, bien galéré aussi avec nos sacs qui pesaient trois tonnes…. Arrivées à Liverpool, un sentiment dur à décrire s’est emparé de nous : un mélange de peur et d’excitation je crois, et puis un peu la sensation d’être perdues aussi. On est arrivées à l’aéroport de Liverpool, et après on a dû se débrouiller pour aller chez nous. On a tenté le bus, on avait nos plans avec nous, et on a demandé au chauffeur : « On est là, on veut aller là, on descend où ? » Et là, le chauffeur nous répond : « Je n’en ai aucune idée ! » Bon, ça commence bien…. On monte quand même et on fait un peu le tour de la ville, on regarde, mais comme on ne connaît rien, on ne sait pas où on est, ni même si on est dans la bonne direction. On se débrouille quand même pour descendre à l’arrêt qui est le plus proche de notre résidence universitaire. Ensuite on demande notre chemin aux passants, et on arrive enfin devant la résidence…qui est encore en travaux !! Panique, je me voyais déjà vivre entre les maçons et les plâtriers !!! Finalement il n’y avait qu’une petite partie en travaux, le reste était fini et aménagé, ouf !
lee mas en: www.jbyb.net
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Stages en entreprise : Franchise de cotisations
01 juillet 2006
Désormais, seuls sont autorisés les stages faisant l’objet d’une convention tripartite entre le stagiaire, l'entreprise d'accueil et l'établissement d'enseignement.
Les sommes versées aux stagiaires ne donnent pas lieu à assujettissement dans la limite de 12,5% du plafond de la sécurité sociale, c’est à dire 360 euros par mois en 2006 dans le cas où la durée de présence du stagiaire est égale à la durée légale du travail. Tous les stages sont soumis aux mêmes règles, qu’ils soient ou non obligatoires.
Lorsque la gratification mensuelle du stagiaire est inférieure ou égale à 360 Euros, aucune cotisation et aucune contribution de sécurité sociale n’est due, ni par l’entreprise d’accueil, ni par le stagiaire.
S’agissant des gratifications supérieures à ce seuil, les cotisations et contributions de sécurité sociale sont calculées sur le différentiel entre le montant de la gratification et 360 euros.
Ce seuil de 360 euros est apprécié au moment de la signature de la convention de stage compte tenu de la gratification, des avantages en nature et en espèces t du temps de présence mensuel prévu au cours du stage. Ainsi, la gratification versée à un stagiaire présent, par exemple, 3 jours sur 5 dans l’entreprise, sera exonérée de cotisations et contributions sociales à hauteur de 216 euros (360x3/5).
Ce nouveau dispositif entre en vigueur à compter du 1er juillet 2006.
Si le stage a débuté avant cette date, ces nouvelles dispositions s’appliquent aux gratifications versées pour la période allant du 1er juillet jusqu’à la fin du stage, et ce quelque soit la date de signature de la convention de stage.
La charte des stages étudiants en entreprise, signée le 26 avril 2006 par quatre confédérations patronales, trois organisations représentatives étudiantes, ainsi que par les représentants de trois conférences de l’enseignement supérieur, constitue le texte de référence encadrant les stages. Elle est disponible sur le site www.recherche.gouv.fr
Un guide des stages élaboré à l’attention des étudiants, des entreprise et des établissements d’enseignement sera prochainement mis en ligne et téléchargeable à partir du portail www.etudiants.gouv.fr
lu sur: www.urssaf.fr
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